L'architecture curriculaire : une pratique incertaine : le cas d'une réforme éducative de la formation professionnelle au Luxembourg
Auteur / Autrice : | Renata Santini |
Direction : | Jacques Audran |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'éducation |
Date : | Soutenance le 14/10/2020 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences humaines et sociales – Perspectives européennes (Strasbourg ; 2009-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire interuniversitaire des sciences de l'éducation et de la communication (Strasbourg) |
Jury : | Président / Présidente : Line Numa-Bocage |
Examinateurs / Examinatrices : Sébastien Chaliès, Franck Gérard Guêné | |
Rapporteur / Rapporteuse : Christine Vidal-Gomel, Marc Demeuse |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les pratiques de « développement curriculaire » ou l’élaboration des programmes, sont au cœur des processus des réformes scolaires actuelles. Dans le cadre de la réforme de la formation professionnelle au Grand-Duché de Luxembourg, il nous a été permis d’observer de près cette « fabrique des programmes scolaires ». Les acteurs politiques et institutionnels y définissent les contenus et les finalités des savoirs à enseigner lesquels auront une influence sur la nature des apprentissages et sur le devenir des élèves. Au travers du discours des différents acteurs impliqués, émanant de différents secteurs socio-professionnels, cette recherche a pour but de comprendre comment se réalise ce processus en s’appuyant sur la métaphore de l’architecture. La mobilisation d’un grand nombre de personnes autour d’un projet de réforme scolaire, centré sur l’approche par compétences, nous a amenée à procéder à de nombreux entretiens et à la confronter aux documents qui encadrent ce processus. Cette thèse permet donc d’apporter un éclairage sur la manière par laquelle les constructeurs de curricula élaborent les textes, débattent, entrent parfois en conflit lors des différentes phases de la construction. La métaphore architecturale s’avère fructueuse et fait apparaître la complexité des missions d’une maîtrise d’œuvre qui s’avère non consensuelle, hybride et singulière.