L’art de tisser des liens chez les Māori de Nouvelle-Zélande Aotearoa : analyse des relations entre les Māori et leurs ancêtres par l'intermédiaire des manteaux māori (kākahu) en qualité de trésors ancestraux (taonga)
Auteur / Autrice : | Lisa Decottignies-Renard |
Direction : | Denis Monnerie |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences sociales |
Date : | Soutenance le 29/09/2020 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences humaines et sociales – Perspectives européennes (Strasbourg ; 2009-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Dynamiques européennes (Strasbourg) |
Jury : | Président / Présidente : Pascale Bonnemère |
Examinateurs / Examinatrices : Serge Tcherkézoff, Mélanie Roustan, Sébastien Galliot | |
Rapporteur / Rapporteuse : Pascale Bonnemère, Sophie Chave-Dartoen |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette thèse analyse les relations que les Māori entretiennent avec leurs ancêtres par l’intermédiaire de trésors ancestraux tangibles et intangibles transmis de génération en génération (taonga). J’ai choisi de m’intéresser à deux taonga que les femmes engendrent et mobilisent, avec le concours des hommes et des ancêtres : les manteaux māori (kākahu) et l’art du tissage au doigt māori (whatu) qui en permet la création. Sur le terrain, suivre ces deux taonga m’a amenée à travailler auprès de celles et de ceux qui les conçoivent, les utilisent et les font circuler dans un univers où la relation aux ancêtres est primordiale. Afin de traduire et comprendre cette ontologie, je développe plusieurs approches conceptuelles telles que : les processus créatifs non linéaires nécessaires à l’engendrement des taonga, l’enveloppement des personnes, les circulations des personnes et des taonga, la continuité transgénérationnelle, l’ancestralité, l’espace sociocosmique et le tissage relationnel.