Couplages C-N atroposélectifs catalysés au cuivre par utilisation d'iodes hypervalents
Auteur / Autrice : | Johanna Frey |
Direction : | Françoise Colobert |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Chimie organique |
Date : | Soutenance le 15/07/2020 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des Sciences chimiques (Strasbourg ; 1995-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d'innovation moléculaire et applications (Strasbourg ; Mulhouse ; 2018-....) |
Jury : | Président / Présidente : Nicolas Blanchard |
Examinateurs / Examinatrices : Françoise Colobert, Nicolas Blanchard, Stéphane Quideau, Alexandre Alexakis, Corinne Gosmini | |
Rapporteur / Rapporteuse : Stéphane Quideau, Alexandre Alexakis |
Mots clés
Résumé
Des composés portant un axe de chiralité C-N ont récemment attiré une attention particulière, notamment de la part de l’industrie pharmaceutique. Cependant, peu de méthodes sont connues pour accéder à des molécules énantiomériquement pures portant cette chiralité, ainsi de nouvelles méthodologies asymétriques sont nécessaires pour permettre le développement de nouvelles molécules d’intérêt. Alors que les couplages de Buchwald-Hartwig ou d’Ullmann sont de puissantes méthodes pour former une liaison C-N, aucune version asymétrique n’était reportée dans la littérature. Nos recherches se sont donc portées sur l’utilisation de sels de diaryliodonium en tant que partenaire de couplage « super électrophiles » afin de réaliser une réaction de couplage C-N atroposélective. Dans un premier temps, un sulfoxyde chiral nous a servi d’inducteur de chiralité et nous a permis de réaliser le premier couplage C-N atropodiastéréosélectif catalysé au cuivre. Puis, une version atropoénantiosélective a été mise au point grâce à l’utilisation d’un complexe chiral de cuivre, portant un ligand chiral de la famille des bisoxazolines, et à l’ajout d’un acide de Lewis.