Auteur / Autrice : | Garen Avedissian |
Direction : | Christian Mény |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique |
Date : | Soutenance le 17/11/2020 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Physique et chimie-physique (Strasbourg ; 1994-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de physique et chimie des matériaux (Strasbourg) |
Jury : | Président / Présidente : Jean Weiss |
Rapporteurs / Rapporteuses : Agnès Barthélémy, Jean-Philippe Ansermet |
Résumé
Dans un dispositif spintronique organique hybride, la région active est l'interface hybride. La première partie de cette thèse montre que le biais d'échange moléculaire des systèmes Co/MTPP et Co/CoPc n'est pas un effet d’interface mais provient de l'oxydation des films de Co. La deuxième partie introduit une nouvelle méthodologie en Résonance Nucléaire Ferromagnétique qui montre que 15 monocouches de ZnTPP sont nécessaires pour obtenir des films moléculaires continus et que leur morphologie dépend de la nature du substrat (Feou Co). De plus les interfaces sont asymétriques, l'interface Co/ZnTPP est abrupte alors que l'interface ZnTPP/Co est rugueuse et diffuse. Ces analyses ont été confirmées par TEM. De plus, la FNR n’a montré aucun effet de durcissement magnétique interfacial. C’est cohérent avec le fait que les interfaces Co/ZnTPP sont régies par des interactions faibles de type vander Waals et qu’aucune signature de liaison chimique forte entre les molécules et les atomes de Co n'ai été identifiée. Enfin, les mesures magnétiques ont révélé un couplage d'échange indirect antiferromagnétique entre les électrodes FM au travers des films organiques.