Thèse soutenue

Le devenir des hauteurs dans l'écriture instrumentale depuis les années 1980 : fonction, densité et pseudomorphose d'un matériau historique

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Auteur / Autrice : Camille Lienhard
Direction : Pierre Michel
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Arts - Musicologie
Date : Soutenance le 25/09/2020
Etablissement(s) : Strasbourg
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale des Humanités (Strasbourg ; 2009-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Approches contemporaines de la création et de la réflexion artistiques (Strasbourg) - Approches contemporaines de la création et de la réflexion artistiques / ACCRA / UR 3402 (MAJ 2020)
Jury : Président / Présidente : Ingrid Pustijanac
Examinateurs / Examinatrices : Pierre Michel, Ingrid Pustijanac, Martin Kaltenecker, Béatrice Ramaut-Chevassus, Hugues Dufourt
Rapporteurs / Rapporteuses : Ingrid Pustijanac, Martin Kaltenecker

Résumé

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A la fin du XXe siècle, la musique savante a renversé l’hégémonie du paramètre de la hauteur. L’esthétique « post-Darmstadt » a étendu sa pensée à l’échelle du timbre. Mais cette mutation s’opère de façon détournée, sans renoncer au corrélat de la note et de la lutherie classique, au point d’établir, depuis les années 1980, une véritable écriture instrumentale du son complexe. Dès lors, que devient la hauteur en tant que paramètre de rationalisation du son et comment le modernisme évolue-t-il dans son rapport au matériau ?Il s’agit ici d’entreprendre la généalogie des fonctions structurantes acquises par la hauteur au cours d’un processus cumulatif de rationalisation du son. Les techniques de l’écriture instrumentale du son complexe sont ensuite définies par les densités timbriques et harmoniques qui subvertissent la hauteur classique. Cette pseudomorphose de la hauteur pose enfin une question esthétique et philosophique : celle d’un dépassement du critère historique du matériau.