Images en mouvement du monde morcelé : principe cinématographique pour faire face aux temps contemporains
Auteur / Autrice : | Raphaël Szöllösy |
Direction : | Geneviève Jolly, Nathalie Bittinger |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Arts |
Date : | Soutenance le 16/01/2020 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des Humanités (Strasbourg ; 2009-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Approches contemporaines de la création et de la réflexion artistiques (Strasbourg) |
Jury : | Président / Présidente : Antony Fiant |
Examinateurs / Examinatrices : Grégory Cormann, Jeremy Hamers | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Antony Fiant, Luc Vancheri |
Mots clés
Résumé
Cornelius Castoriadis, alors que le mur de Berlin commençait à craqueler, suggérait de s’adonner à une tâche singulière : penser le monde morcelé. Chaque jour qui passe semble un peu plus confirmer la nécessité de ce labeur. Comment ne pas se laisser abattre par la menace de l’effondrement des espérances politiques et sociales ? Nous répondrons ici qu’il faut armer notre regard d’un appareil : le cinéma. Des paysages de Tariq Teguia aux chemins pris par Zhao Tao, de la mélancolie de Filippos Koutsaftis aux visages attristés de Pasolini, nombre d’images indiquent les ruines de notre temps. Mais les mêmes images nous permettent de maintenir un lien avec le spectre de ce qui fut, et ce afin d’envisager un autre avenir. Aidé par la méthodologie d’Aby Warburg et la philosophie d’Ernst Bloch, l’hypothèse est d’envisager le cinéma comme foyer des utopies capables de problématiser notre contemporanéité.