Étude des interactions des ondes de montagne piégées avec la couche limite
Auteur / Autrice : | Clément Soufflet |
Direction : | François Lott |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique de l'atmosphère |
Date : | Soutenance le 23/11/2020 |
Etablissement(s) : | Sorbonne université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'environnement d'Île-de-France (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de météorologie dynamique (Palaiseau ; 1968-....) |
Jury : | Président / Présidente : Pascale Bouruet-Aubertot |
Examinateurs / Examinatrices : Aymeric Spiga, Anton Beljaars | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Christophe Millet, Marie Lothon |
Mots clés
Résumé
Ces travaux de thèse, réalisés dans un cadre théorique et validés à l'aide de modèles non linéaires, ont pour objectifs d'approfondir les connaissances théoriques concernant les interactions entre les écoulements forcés par les montagnes et la couche limite. On montre que, dans le cas linéaire, lorsque le vent incident à la surface est faible, les ondes piégées ne sont plus induites par un confinement à bas niveau mais sont analogues à des instabilités de Kelvin-Helmholtz. Elles sont alors conditionnées par la stabilité dynamique de l'écoulement à la surface et favorisées pour des valeurs du nombre de Richardson J<0.25. Pour des reliefs plus élevés, la dynamique non linéaire modifie la stabilité de l'écoulement en aval et les ondes piégées sont inhibées pour des écoulements initialement instables près du sol. A l'inverse pour des écoulements initialement stables à la surface, l'apparition d'effet de Foehn déstabilise l'écoulement en aval, les ondes piégées sont alors dues au développement d'instabilités dans le sillage de la montagne. Les ondes piégées sont liée à la stabilité dynamique de l'écoulement en aval, particulièrement lorsque que le vent incident est faible près de la surface. Ces résultats sont confirmés lorsque la dynamique de la couche limite est représentée de manière simplifiée à l'aide d'un coefficient de viscosité constant, les interactions entre la topographie et l'écoulement moyen sont alors évaluées en estimant les flux de quantité de mouvement. On montre que la transition entre le régime de traînée turbulente dû à la dynamique de la couche limite et le régime de traînée orographique dû aux ondes de gravité se propageant verticalement apparaît pour J ~ 1.