Thèse soutenue

Vers une meilleure compréhension du rôle d’ITM2B dans la rétine
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Auteur / Autrice : Juliette Wohlschlegel
Direction : Isabelle Audo
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Neurosciences
Date : Soutenance le 02/10/2020
Etablissement(s) : Sorbonne université
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale physiologie, physiopathologie et thérapeutique
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut de la vision (Paris ; 2009-....)
Jury : Président / Présidente : Luc Maroteaux
Examinateurs / Examinatrices : Gordon Plant
Rapporteurs / Rapporteuses : David Gamm, Christelle Monville

Résumé

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Notre groupe a identifié par séquençage haut débit, une mutation sur le gène ITM2B dans une famille atteinte d’une nouvelle dystrophie rétinienne autosomique dominante au phénotype unique. L’objectif de ce travail de thèse consiste à mieux comprendre le rôle d’ITM2B dans la rétine. Dans un premier temps, nous avons démontré que l’évolution de la pathologie est lente et est davantage observable via des tests fonctionnels. Puis, des expériences de protéomique effectuées sur de la rétine humaine ont pu mettre en évidence un rôle spécifique d’ITM2B dans la rétine. De plus, nos données suggèrent aussi un rôle d’ITM2B dans la mitochondrie. Ce résultat est d’autant plus intéressant qu’il corrèle avec certains aspects de la clinique. Enfin, nous avons aussi réalisé un modèle de la pathologie à partir de cellules souches pluripotentes de patients et d’apparentés non atteints. Les organoïdes rétinien ainsi générés, ont montrés une accumulation de BRI23 (fragment sécrété d’ITM2B) au niveau des rosettes, où les photorécepteurs vont se développer et devenir mature. Ces expériences nous ont aussi permis de montrer une augmentation de l’expression de rhodopsin et une diminution de l’expression d’opsin dans les organoïdes mutés. En conclusion, deux hypothèses différentes co-existent : dysfonction mitochondriale et possible accumulation toxique du mutant BRI23. Toutefois ces deux hypothèses ne sont pas exclusives. Des expériences supplémentaires seront néanmoins nécessaires pour mieux comprendre cette dystrophie rétinienne atypique.