Thèse soutenue

Le rôle fonctionnel et les différences liées au sexe des macrophages résidents dans la vessie lors d'une infection urinaire

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Auteur / Autrice : Livia Lacerda Mariano
Direction : Molly A. Ingersoll
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Immunologie
Date : Soutenance le 04/09/2020
Etablissement(s) : Sorbonne université
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Physiologie, Physiopathologie et Thérapeutique (Paris ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut Pasteur (Paris). Unité d'Immunobiologie des cellules dendritiques
Jury : Président / Présidente : Christophe Combadière
Examinateurs / Examinatrices : Philippe Bousso, Mélanie Hamon
Rapporteur / Rapporteuse : Sabra L. Klein, Calum C. Bain

Résumé

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Les infections urinaires (IU) sont la 2eme infection la plus fréquente, touchent surtout les femmes et sont principalement causées par E. coli uropathogène (UPEC). Les macrophages, dans la vessie sont les principales cellules pour acquérir l’UPEC pendant l’IU. On a identifié deux types de macrophages dans la vessie avec des profils d'expression distincts. Étant donné leur localisation distincte, on les a appelés MacM (muscle) et MacL (lamina propria). Pendant l'IU, les MacL meurent, tandis que les MacM acquièrent plus d’UPEC et deviennent anti-inflammatoire. Après la résolution, les macrophages sont partiellement remplacés par des cellules dérivées de monocytes. L'épuisement de macrophages avant une 2eme l’IU est en corrélation avec une réponse immunitaire de type 1 et une meilleure résolution. En étudiant les différences entre les sexes en matière d’IU, on a découvert que si les deux sexes sont également colonisés, les souris femelles présentent une réponse inflammatoire plus robuste que les souris mâles, qui n’éliminent pas l’IU. La testostérone ou la neutralisation de l'IL-17 chez les souris femelles annule la résolution de l’IU. Chez les deux sexes, l'estradiol augmente la phagocytose par les cellules immunitaires et non immunes. Ensemble, mes travaux font progresser nos connaissances sur la réponse immunitaire à l’IU chez les deux sexes.