Dopage (Co/Fe) de nanoparticules de RuO2 : synthèse, modélisation et caractérisation structurale
Auteur / Autrice : | Laura Ellezam |
Direction : | Clément Sanchez, Caroline Mellot-Draznieks |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Chimie des matériaux |
Date : | Soutenance le 03/07/2020 |
Etablissement(s) : | Sorbonne université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Physique et chimie des matériaux (Paris ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Chimie de la matière condensée de Paris (1997-....) - Laboratoire de chimie des processus biologiques (Paris ; 2014-....) |
Jury : | Président / Présidente : Olivier Masson |
Examinateurs / Examinatrices : Benoit Fleury, Glenna Drisko, Capucine Sassoye | |
Rapporteur / Rapporteuse : Christine Lepetit, Stéphane Jobic |
Résumé
Ce travail concerne l’analyse complète des nanoparticules (NPs) de RuO2 dopées au Co ou au Fe. Le défi ici réside dans la taille des systèmes, comprise entre 1 et 2,5nm. Les synthèses sont réalisées par trois voies différentes de chimie douce en solvant aqueux : la voie sol-gel, hydrothermale, et co-précipitation. Le Fe se substitue facilement au Ru, le Co plus difficilement. À l’issue de l’étude de ces méthodes de synthèse, des NPs dopées au Co et au Fe ont été synthétisées. Afin de les caractériser et de comprendre l’influence, notamment structurale, des dopants, les calculs DFT et la caractérisation par l’étude de la fonction de distribution de paires atomiques (PDF) ont été couplés. La construction de modèle bulk puis des modèles de NPs ont été construits et optimisés. Les études de localisation des dopants montrent qu’ils se concentrent préférentiellement en surface, éloignés par des atomes de Ru dans le cas d’un nombre très faible d’atome. En augmentant le nombre d’atomes dopants, une étude préliminaire suggère un regroupement de surface des atomes dopants. À partir de ces modèles, des PDFs sont calculées et comparées aux PDFs expérimentales des NPs synthétisées. Ainsi il est possible d’attribuer en détail les PDFs expérimentales et de décrire l’arrangement local des NPs dopées ainsi que de valider les modèles DFT. Il a donc été mis en place un protocole de caractérisation permettant de décrire l’arrangement locale et de démontrer le dopage, dans des NPs de moins de 5 nm en utilisant la DFT et l’analyse PDF, avec confirmation par des analyses STEM-HAADF-EELS.