Thèse soutenue

Modélisation, exploration de modèles, théorie de la viabilité pour l'aide à la gestion des espèces végétales invasives : application au cas des renouées asiatiques le long d'un cours d'eau

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Auteur / Autrice : François Lavallée
Direction : Sophie Martin
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Mathématiques appliquées
Date : Soutenance le 13/11/2020
Etablissement(s) : Sorbonne université
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences mathématiques de Paris centre (Paris ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire d'ingénierie des systèmes complexes (Aubière, Puy-de-Dôme ; 1997-....)
Jury : Président / Présidente : Hélène Frankowska
Examinateurs / Examinatrices : Philippe Ciffroy, Fanny Dommanget, Romain Reuillon
Rapporteur / Rapporteuse : Alain Rapaport, Georges Zaccour

Résumé

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Les renouées asiatiques Fallopia sp sont parmi les espèces exotiques envahissantes les plus menaçantes pour la biodiversité à l’échelle mondiale. Cependant, peu de modèles traitent de l’invasion par les renouées asiatiques et la plupart s’intéressent à leur croissance sans considérer de gestion. L’objectif de cette thèse est de modéliser la croissance de renouées asiatiques soumises à de la fauche et dispersées le long d’un cours d’eau afin de comparer l’efficacité de différentes stratégies de gestion. Notre démarche s’appuie sur le développement et l’étude de deux modèles mathématiques appliqués à la gestion des renouées asiatiques. Le premier est stochastique et s’intéresse à la croissance locale de la plante, le second s’inscrit dans le cadre de la théorie de la viabilité et permet d’étudier la croissance et la dispersion de la plante à l’échelle d’un cours d’eau. L’enjeu est de trouver des stratégies de gestion efficaces. Nous identifions d’abord l’influence des paramètres de gestion sur la croissance locale de la plante, puis nous présentons une méthode pour la résolution d’un problème de viabilité général dont celui de la dispersion des renouées le long d’un cours d’eau est une instance. Nous démontrons la faisabilité de cette démarche en l’appliquant au cas d’un cours d’eau fictif.