Nouveaux outils protéomiques pour la surveillance des arthropodes vecteurs : caractérisation des espèces et des déterminants de transmission
Auteur / Autrice : | Cécile Nabet |
Direction : | Renaud Piarroux |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Épidémiologie |
Date : | Soutenance le 30/11/2020 |
Etablissement(s) : | Sorbonne université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Pierre Louis de santé publique : épidémiologie et sciences de l'information biomédicale (Paris ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut Pierre Louis d'épidémiologie et de santé publique (Paris ; 2014-....) |
Jury : | Président / Présidente : Sylvie Manguin |
Examinateurs / Examinatrices : Olivier Silvie, Jean Gaudart | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Sandrine Houzé, Anna Cohuet |
Mots clés
Résumé
Les programmes de contrôle vectoriel sont une priorité stratégique dans le contrôle du paludisme et des autres maladies à transmission vectorielle. Toutefois, les outils entomologiques de caractérisation des arthropodes vecteurs sont limités et difficiles à mettre en œuvre sur le terrain. Ainsi, l’objectif de cette thèse était la mise au point de nouveaux outils protéomiques de surveillance des arthropodes vecteurs grâce à la spectrométrie de masse MALDI-TOF (désorption et ionisation assistée par une matrice avec détection en temps de vol). Les travaux ont validé l’outil MALDI-TOF pour identifier les espèces de phlébotomes de Guyane et d’anophèles de Guinée et du Mali. Pour les spécimens d’Anopheles stephensi d’élevage, les réseaux de neurones artificiels couplés au MALDI-TOF reconnaissaient des motifs spectraux liés à la biologie des anophèles : l’âge, les antécédents de repas sanguin et l’infection par Plasmodium berghei. Les études futures devront valider les nouvelles approches à plus grande échelle à partir de spécimens collectés sur le terrain. Une application en ligne, développée à Sorbonne Université pour l’identification MALDI-TOF en microbiologie, facilitera l’utilisation pour la surveillance vectorielle en partageant des banques de spectres d’arthropodes. Enfin, les approches bio-informatiques pourront améliorer les performances et fournir de nouvelles applications.