Thèse soutenue

Structure électronique des interfaces étudiée en temps réel par in situ XPS

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Auteur / Autrice : Lucía Pérez Ramírez
Direction : Jean-Jacques Gallet
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Chimie physique
Date : Soutenance le 18/12/2020
Etablissement(s) : Sorbonne université
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Chimie physique et chimie analytique de Paris Centre (Paris ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de chimie physique-matière et rayonnement (Paris ; 1997-....)
Jury : Président / Présidente : Virginie Marry
Examinateurs / Examinatrices : François Rochet, Bongjin Simon Mun, Virginia Perez Dieste, Christophe Nicolas
Rapporteur / Rapporteuse : Hendrik Bluhm, Bernd Winter

Résumé

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Les interfaces jouent un rôle essentiel dans une large gamme de phénomènes et d'applications qui incluent la catalyse hétérogène, la conversion et le stockage d'énergie, la corrosion des métaux et d'autres processus environnementaux. En fait, les interfaces déterminent généralement la fonctionnalité et l'efficacité d'un matériau impliqué dans un processus particulier. Cependant, leur caractérisation n'est pas souvent une tâche simple et elle s'accompagne d'une série de défis, tant du point de vue instrumental que théorique. Le défi instrumental est associé à la nécessité d'émuler des conditions « réelles » lors de l'étude des réactions interfaciales (c'est-à-dire être capable de travailler dans des environnements gazeux de moyenne à haute pression). Le défi théorique est associé à une approche parfois trompeuse (voire absente) des phénomènes d'alignement de niveaux électroniques qui se produisent lors d'une réaction chimique. Dans cette thèse, les deux défis sont surmontés grâce à l'utilisation de techniques XPS avancées pour caractériser trois types d'interfaces, chacune d'une importance particulière dans un domaine spécifique. Les trois projets de ce travail sont divisés en « alignement de bandes dans une interface solide/gaz », « alignement de bandes dans une interface métal/solution avec un couple redox » et « une surface modèle pour étudier la liaison hydrogène et les déplacements d'énergie de liaison ».