Évaluation de l'impact des propriétés du sol sur l'hydrologie simulée dans le modèle ORCHIDEE
Auteur / Autrice : | Salma Tafasca |
Direction : | Agnès Ducharne, Christian Valentin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Hydrologie |
Date : | Soutenance le 13/11/2020 |
Etablissement(s) : | Sorbonne université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Géosciences, ressources naturelles et environnement (Paris ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Milieux environnementaux, transferts et interactions dans les hydrosystèmes et les sols (Paris ; 1997-....) |
Jury : | Président / Présidente : Ludovic Oudin |
Examinateurs / Examinatrices : Catherine Ottlé | |
Rapporteur / Rapporteuse : Aaron Boone, Thierry Pellarin |
Mots clés
Résumé
Les sols jouent un rôle important dans le fonctionnement des processus hydrologiques à la surface de la Terre. La dynamique de l’eau dans le sol, l’évaporation ainsi que la transpiration des plantes sont tous des processus fortement contrôlés par les propriétés hydrauliques des sols. Ces dernières sont donc essentielles dans l’estimation des flux hydrologiques de surface. Les propriétés du sol sont déterminées par sa composition en éléments minéraux, dite texture, et par sa structure, qui décrit la disposition de l’ensemble de ses constituants. Souvent, dans les Modèles de Surface Continentale (LSMs), la représentation des sols est assez simplifiée : les propriétés du sol sont déduites à partir d’une carte de texture. L’objectif de cette thèse est d’améliorer la représentation des propriétés hydrologiques des sols dans le LSM ORCHIDEE (ORganizing Carbon and Hydrology in Dynamic EcosystEms). Dans une première partie, on étudie l’effet de différentes cartes de textures sur les flux hydrologiques simulés, à différentes échelles. Il en résulte que, à l’échelle de la maille, les processus d’écoulement ont une sensibilité réaliste à la texture. Toutefois, à l’échelle globale, les bilans d’eau simulés sont similaires, quelle que soit la carte de texture utilisée. Du fait de son rôle important dans la détermination des propriétés du sol, l’introduction de l’effet de la structure sur les processus hydrologiques est explorée. La variabilité de la structure au sein d’une même texture de sol amène à des comportements hydrologiques différents. C’est particulièrement le cas des argiles, qui peuvent être retrouvées sous différentes structures : argiles gonflantes et argiles non gonflantes, et qui sont souvent regroupées dans une même classe de sol malgré leurs comportements hydrologiques contrastés. On propose dans cette thèse de distinguer ces deux types d’argiles dans deux sous classes différentes. Des approches plus globales sont également proposées pour tenir compte de l’effet de la structure, à travers son principal contrôle, qu’est la matière organique. Cette prise en compte de la structure permet une représentation plus réaliste des sols ainsi qu’une amélioration des biais d’évapotranspiration dans le modèle ORCHIDEE.