Etude des films de Langmuir du liquide ionique [C20mim]+[NTf2]- mélangés avec l’oxyde de graphène ou déposés sur des sous phases aqueuses contenant des ions d’or et irradiés par des rayons X sous incidence rasante
Auteur / Autrice : | Helen Ibrahim |
Direction : | Michel Goldmann, François Muller |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique et chimie des matériaux |
Date : | Soutenance le 18/12/2020 |
Etablissement(s) : | Sorbonne université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Physique et chimie des matériaux (Paris ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut des nanosciences de Paris (1997-....) |
Jury : | Président / Présidente : Benoît Claude Forget |
Examinateurs / Examinatrices : Sophie Cantin-Rivière, Eduardo Filipe | |
Rapporteur / Rapporteuse : Fabienne Testard, Marianne Impéror-Clerc |
Mots clés
Résumé
Les supercondensateurs à base d’oxyde de graphène (GO) et du liquide ionique (IL) émergent comme dispositifs de stockage d’énergie. Toutefois, en raison de l’accès restreint des ions de l’électrolyte (IL) à l’électrode (GO), leur densité d’énergie est limitée. Dans ce contexte, nous avons cherché à déterminer les conditions physico-chimiques à l’origine de la formation de l’interface IL/GO. Nous avons utilisé la procédure de Langmuir pour former une telle interface et l’avons étudiée via des isothermesπ-A, microscope à force atomique et diffusion des rayons X de surface. Nous montrons que le film se forme spontanément en une pile de 2 couches L1/L2 à l’interface eau-air. L1 est en contact avec l’eau et est formée par des molécules d’IL tiltées et du solvant. L2 est en contact avec l’air et est formée par des feuillets de GO recouvertes de molécules d’IL couchées. En comprimant le film, des molécules d’IL migrent vers L2 et s’organisent en un réseau 2D. Ces résultats montrent que l’interaction IL/GO n’est pas unique mais dépend de l’interaction d’IL avec l’interface sur laquelle il est situé (eau, air...). L’ajout des nanoparticules (NPs) d’or aux supercondensateurs ont prouvé qu’elles améliorent leur performance. Nous avons donc étudié le film d’IL déposé sur des sous phases aqueuses contenant des ions d’or et avons tenté de former des nanostructures d’or par radiolyse de surface aux rayons X en utilisant le film comme moule. Nous montrons qu’il y a un seuil de concentration pour l’apparition d’une surstructure. Celle-ci empêche la réduction des ions d’or. Les conditions de sa formation restent incertaines. En dessous du seuil, des NPs d’or de taille de 15 nm se forment.