Ecologie nutritionnelle des octocoralliaires de Mer Rouge
Auteur / Autrice : | Chloé A. Pupier |
Direction : | Christine Ferrier-Pagès |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'environnement |
Date : | Soutenance le 02/10/2020 |
Etablissement(s) : | Sorbonne université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'environnement d'Île-de-France (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre Scientifique de Monaco |
Jury : | Président / Présidente : Paola Furla |
Examinateurs / Examinatrices : Nadine Le Bris | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Philippe Pondaven, Sergio Rossi |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les octocoralliaires vivant en symbiose avec des dinoflagellés photosynthétiques représentent l’un des principaux groupes benthiques des récifs coralliens tropicaux. Ils sont notamment abondants au sein des écosystèmes perturbés où les changements environnementaux entraînent le déclin des coraux scléractiniaires. Bien que la nutrition joue un rôle fondamental dans la régulation de l’abondance d’une population, l’acquisition de nutriments par les octocoralliaires reste à ce jour méconnue. Les objectifs de cette thèse étaient de caractériser la nutrition autotrophe et hétérotrophe des espèces d’octocoralliaires de mer Rouge, depuis la surface jusqu’à la zone mésophotique supérieure. Les résultats démontrent que par rapport aux scléractiniaires, la fixation de carbone autotrophe chez les octocoralliaires est plus faible en surface, mais équivalente en profondeur. De plus, l’assimilation de composés azotés dissous est bien inférieure chez les octocoralliaires, en comparaison avec les scléractiniaires. Ces résultats suggèrent que les octocoralliaires dépendent largement de sources alimentaires hétérotrophes pour satisfaire leurs besoins nutritionnels. Une telle mixotrophie leur confère une grande plasticité trophique, ce qui pourrait contribuer à une plus grande résistance aux changements environnementaux en cours.