Déterminants du recours au dépistage du cancer du col de l'utérus chez les femmes obèses
Auteur / Autrice : | Jeanna-Eve Pousson |
Direction : | Gwenn Menvielle |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Épidémiologie |
Date : | Soutenance le 21/09/2020 |
Etablissement(s) : | Sorbonne université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Pierre Louis de santé publique : épidémiologie et sciences de l'information biomédicale (Paris ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut Pierre Louis d'épidémiologie et de santé publique (Paris ; 2014-....) |
Jury : | Président / Présidente : Nathalie Chabbert-Buffet |
Rapporteur / Rapporteuse : Marc Bardou, Michelle Kelly-Irving |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Ce travail, élaboré à partir de la cohorte Constances, a permis de mieux comprendre le recours au dépistage du CCU chez les femmes obèses en venant répondre à certaines lacunes existantes sur le sujet, en déterminant notamment le rôle précis joué par leur état de santé et leur recours aux soins, incluant les soins primaires et le suivi gynécologique. Nous avons mis en évidence que l’état de santé des femmes obèses joue un rôle complexe sur leur recours au dépistage du CCU : il peut soit être un frein soit être un levier. La présence de comorbidités est associée à de meilleures pratiques de dépistage grâce à un suivi en soins primaires de qualité et probablement aussi grâce à la volonté de la femme de prendre soin de sa santé. La présence d’une obésité sévère est quant à elle associée à un moindre recours au dépistage, que la femme consulte ou non un gynécologue. Nous avons également décrit le suivi gynécologique de l’ensemble des femmes caractérisé à partir du recours au dépistage des cancers gynécologiques et au gynécologue sur quatre ans. Alors que les femmes ayant une corpulence normale étaient plus souvent concernées par des pratiques de surdépistage, les profils de suivi gynécologique des femmes obèses étaient eux hétérogènes. Ces différences de profils étaient en partie expliquées par la plus faible situation socioéconomique des femmes obèses par rapport aux autres femmes.