Biomarqueurs diagnostiques et pronostiques dans les toxidermies et le lupus érythémateux systémique
Auteur / Autrice : | François Chasset |
Direction : | Angèle Soria |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Immunologie |
Date : | Soutenance le 16/06/2020 |
Etablissement(s) : | Sorbonne université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Physiologie, Physiopathologie et Thérapeutique (Paris ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'immunologie et des maladies infectieuses (Paris ; 2014-....) |
Jury : | Président / Présidente : Sophie Georgin-Lavialle |
Examinateurs / Examinatrices : Carlo Chizzolini, Olivier Tabary | |
Rapporteur / Rapporteuse : Vincent Descamps, Delphine Staumont-Sallé |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les maladies inflammatoires sont associées à une mortalité et une morbidité importante et sont un réel problème de santé publique. Un biomarqueur est « une caractéristique qui est objectivement mesurée et évaluée comme un indicateur de processus biologiques normaux ou pathologiques, ou de réponses pharmacologiques à une intervention thérapeutique ». Ce travail a consisté en l’élaboration de biomarqueurs cutanés et sanguins dans les toxidermies et le lupus érythémateux systémique. Tout d’abord, nous avons recherché des micro-RNAs augmentés dans le sang et les biopsies cutanées de patients ayant des exanthèmes maculo-papuleux (EMP) et des drug reaction with eosinophilia and systemic symptoms (DRESS) deux toxidermies dont le diagnostic différentiel est très difficile aux stades précoces alors que le DRESS est une pathologie potentiellement mortelle. Nous avons identifié plusieurs micro-RNAs différentiellement exprimés entre EMP et DRESS en particulier Let-7c-5p que nous avons validé dans une cohorte indépendante. Par ailleurs, nous avons évalué l’intérêt de « score géniques » composé de quelques gènes afin de reproduire des signatures géniques dans une cohorte prospective de patients suivis pour un lupus systémique (SLE). Dans cette étude, nous avons montré que les scores interféron de type I (IFN-I) et polynucléaires neutrophiles (PNN) ainsi qu’un score composite de ces deux signatures étaient des biomarqueurs d’activité du SLE meilleurs que les biomarqueurs traditionnels. Enfin, nous avons montré que le dosage de la protéine Interferon-induced GTP-binding protein Mx1 était un outil simple permettant de mesurer la signature IFN-I.