La Galerie de paléontologie, d’anatomie comparée et d’anthropologie du Jardin des Plantes de Paris : le bilan artistique d’un siècle d’histoire au Muséum
Auteur / Autrice : | Olivier Vayron |
Direction : | Barthélémy Jobert |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire de l'art |
Date : | Soutenance le 12/12/2020 |
Etablissement(s) : | Sorbonne université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Histoire de l’art et archéologie (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre André-Chastel (Paris ; 2004-....) |
Jury : | Président / Présidente : Chang Ming Marie Peng |
Examinateurs / Examinatrices : Philippe Taquet, Anne Pingeot, Arnaud Hurel | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Chang Ming Marie Peng, Laurent Baridon |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La Galerie de paléontologie, d’anatomie comparée et d’anthropologie, édifiée au Muséum de Paris durant la dernière décennie du XIXe siècle pour l’Exposition universelle de 1900, se présentait comme un objet démonstratif à visée pédagogique et promotionnelle. Cette construction constituait un enjeu d’importance puisqu’elle devait tout à la fois participer au rayonnement de l’établissement et au progrès des sciences, des arts et des techniques en France. A dessein, le projet constructif fut confié à un architecte à l’acmé d’une gloire internationale, Ferdinand Dutert, concepteur du Palais des Machines, le pendant de la tour Eiffel. Trente et un artistes furent appelés à œuvrer sur cet édifice. De fait, l’étude du décor de la galerie occupe une part substantielle de cet essai : la façade de la galerie constituant une sorte de métonymie des Salons au tournant des années 1890, son étude permet d’appréhender les pratiques artistiques au Muséum qui, à la fin du siècle, étaient artificiellement attachées à la méthode supposée scientifique de Barye. Enfin, tel qu’il fut projeté, ce musée-signalétique devait se présenter comme le nouveau visage du Muséum : un établissement à la fois d’une haute valeur patrimoniale et à la pointe de la modernité, dédié à l’histoire des sciences comme aux derniers développements des savoirs scientifiques et à leur divulgation. Dans un contexte de rivalité locale et internationale, le nouveau muséum, en quête d’identité, fut élevé alors que s’élaboraient dans le monde occidental, les principes du Museum of the future. Au sein de cet essai, nous appréhendons la Galerie de paléontologie, comme l’interprétation française de ce « muséum de l’avenir ».