Thèse soutenue

Pionnières d’une nouvelle identité. Les écrivaines scandinaves et l’expérience féminine de la vie urbaine au début du 20e siècle

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Auteur / Autrice : Sonja Brandt
Direction : Sylvain Briens
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Études nordiques
Date : Soutenance le 11/12/2020
Etablissement(s) : Sorbonne université
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Civilisations, cultures, littératures et sociétés (Paris ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Représentations et identités. Espaces germanophone, nordique et néerlandophone (Paris ; 2002-....)
Jury : Président / Présidente : Mickaëlle Cedergren
Examinateurs / Examinatrices : Jean-François Battail, Harri Veivo
Rapporteur / Rapporteuse : Mickaëlle Cedergren, Frédérique Toudoire-Surlapierre

Résumé

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Au début du 20e siècle, la ville est un espace qui en premier lieu, est destiné aux hommes. L’accès de la femme à l’espace urbain nécessite d’abord un franchissement des frontières spatiales. La séparation de l’espace privé et l’espace public rend quasiment impossible l’accès à l’espace urbain pour la femme, ainsi que la possibilité d’agir à l’intérieur de cet espace. Néanmoins, les écrivaines scandinaves telles que Cora Sandel, Sigrid Undset et Elin Wägner consacrent leur écriture à un personnage invisible : la femme dans l’espace urbain – qui n’existe pas jusqu’ici – voit le jour par la force performative de la description. Au centre de ce travail se trouve la question du pouvoir performatif des textes choisis, ainsi que la manière dont ils prennent position vis-à-vis du discours dominant sur le genre. De quelle façon les écrivaines scandinaves introduisent-elles le personnage féminin dans l’espace urbain ? Quelles formes d’écriture utilisent-elles ? Le discours dominant sur le genre est-il confirmé, dénoncé voire même déconstruit ? Quel lien peut-on établir entre l’espace urbain et la construction identitaire ? L’étude de quatre romans permet de tenter de saisir, comment les écrivaines scandinaves arrivent à participer à la création d’un discours moderne qui introduit la femme dans l’espace urbain – en tant que sujet acteur (celui qui agit) et non en tant qu’objet (celui qui subit).