Auteur / Autrice : | Juhayna Hilles |
Direction : | Arnauld Pierre |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire de l'art |
Date : | Soutenance le 28/11/2020 |
Etablissement(s) : | Sorbonne université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Histoire de l’art et archéologie (1992-.... ; Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre André Chastel (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Michel Poivert |
Examinateurs / Examinatrices : Catherine de Smet | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Michel Poivert, Guillaume Le Gall |
Mots clés
Résumé
Cette étude porte sur la théorie du langage visuel de Gyorgy Kepes. Peintre, photographe, designer, pédagogue, ainsi que théoricien de l’art, l’œuvre complexe de cet artiste transcende les frontières des médiums plastiques. Né en 1906 à Selyp en Hongrie, il étudie la peinture à l’Académie Royale des Beaux-Arts de Budapest sous la direction du peintre impressionniste István Csók. Politiquement engagé depuis sa jeunesse, il rejoint le cercle Munka de Lajos Kassák, quitte la Hongrie en 1930 pour rejoindre László Moholy-Nagy à Berlin, puis à Londres, avant de s’installer définitivement aux États-Unis. Cet artiste qui n’a jamais étudié ou enseigné à l’école du Bauhaus en Allemagne, devient l’une des figures principales de l’école du New Bauhaus à Chicago. En 1946, il intègre l’institut de technologie du Massachussetts ou MIT comme Professeur en design visuel à l’école d’architecture. La fondation du Center for Advanced Visual Studies ou CAVS en 1967, marque le début de nouvelles orientations civiques et environnementales dans son travail. Cherchant à réconcilier l’art et la technologie, il défend le rôle sociopolitique de l’art. L’objectif de cette thèse est de porter un regard analytique sur le développement de la théorie du langage visuel chez Gyorgy Kepes, en examinant ses applications et ses adaptations tout au long de sa carrière (1937-1973). Les diverses confrontations avec le monde militaire, scientifique et technologique seront analysées à travers trois axes d’analyse, proposant ainsi une lecture compréhensive de la théorie du langage visuel.