La Satire chez Diderot
Auteur / Autrice : | Rodrigue Boulingui |
Direction : | Pierre Frantz |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littérature et civilisation française |
Date : | Soutenance le 15/06/2020 |
Etablissement(s) : | Sorbonne université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Littératures françaises et comparée (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'étude de la langue et des littératures françaises (1998-....) |
Jury : | Président / Présidente : Michel Delon |
Examinateurs / Examinatrices : Olivier Ferret | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Florence Lotterie, Marc Hersant |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Le travail voudrait établir le rapport entre Diderot et la satire. En s’appuyant sur le dernier Diderot, cette étude entend mettre en lumière l’un des paradoxes qui caractérise le siècle des Lumières. En établissant des parallèles, des liens entre les satiriques latins (Horace, Pétrone, Juvénal, Perse) et Diderot, il est démontré que la satire diderotienne, à l’image du phénix, se renouvelle à l’intérieur du genre. Sous l’égide de ces moralistes, en l’occurrence Horace et Pétrone, Diderot tente de sauver un genre qui cristallise les énergies au temps des Lumières malgré la place mineure qui lui est accordée dans l’échelle des genres. En imitant ses pères spirituels, Diderot bouleverse la satire régulière sur les plans énonciatif, moral, rhétorique. Ce travail fait au sein du genre permet à celui-ci de se moderniser, de s’adapter à son temps et de résister à tous ses détracteurs qui avaient programmé sa fin. En somme, à travers la satire, on découvre cette fois-ci une autre facette de Diderot qui ne théorise plus sur le drame bourgeois mais sur la satire en tant que genre moderne.