Thèse soutenue

Traduire quelque chose qui n’existe pas. La création linguistique et la traduction des langues inventées dans la littérature
FR  |  
EN
Accès à la thèse
Auteur / Autrice : Aina López Montagut
Direction : Monique Güell
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Études romanes espagnoles
Date : Soutenance le 14/03/2020
Etablissement(s) : Sorbonne université
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Civilisations, cultures, littératures et sociétés (Paris ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Centre de recherches interdisciplinaires sur les mondes ibériques et contemporains (Paris ; 1998-....)
Jury : Président / Présidente : Corinne Mencé-Caster
Examinateurs / Examinatrices : Éric Beaumatin
Rapporteurs / Rapporteuses : Christian Lagarde, Montserrat Bacardí

Résumé

FR  |  
EN

Le travail repose tout d’abord sur une analyse des langues inventées dans la société européenne de la deuxième moitié du XIXe siècle. Ces langues dites auxiliaires, par opposition à celles que l’on appelle naturelles, ont des caractéristiques pouvant parfois les rapprocher alors que d’autres spécificités les différencient grandement. En outre, nous voyons comment ces systèmes ont été vendus à l’époque de leur création et le sont parfois encore de nos jours pour motiver à un apprentissage de la part de locuteurs de tous horizons. Nous passons ensuite à la création linguistique non plus dans le monde réel, mais dans la fiction des œuvres littéraires avec un large corpus plurilingue. En fonction des textes, les langues nouvelles introduites par les auteurs s’inspirent d’une façon plus ou moins conséquente des langues naturelles ou bien, au contraire, s’en éloignent, plongeant ainsi le lecteur dans un univers absolument étranger. Nous terminons enfin par une analyse de ce que représente la traduction des langues inventées employées dans la littérature, avec dans certains cas, la comparaison du travail de divers traducteurs. Alors que certains auteurs n’ont employé ces langues que dans de brefs passages ou pour un lexique particulier, d’autres ont donné à l’un des personnages ce mode d’expression tout au long de l’œuvre. Pour conclure notre étude, nous donnons des exemples de trois auteurs ayant joué avec les limites de leur langue d’écriture et de ce qu’ont pu apporter les traductions de ces mêmes textes.