Impact de la réduction de la charge anticholinergique sur les symptômes comportementaux et psychologiques de la démence chez les patients âgés
Auteur / Autrice : | Yacine Jaïdi |
Direction : | Rachid Mahmoudi |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Médecine |
Date : | Soutenance le 15/12/2020 |
Etablissement(s) : | Reims |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Sciences Fondamentales et Santé (Reims, Marne) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : VieFRA - Vieillissement, Fragilité |
Jury : | Président / Présidente : Florence Pasquier |
Examinateurs / Examinatrices : Rachid Mahmoudi, Achille Edem Tchalla, Christine Perret-Guilllaume, Jean-Luc Novella | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Achille Edem Tchalla, Christine Perret-Guilllaume |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les antagonistes cholinergiques interfèrent dans la transmission synaptique au niveau système nerveux central et sont impliqués dans des processus pathologiques chez le sujet âgé, tels que le déclin cognitif, le déclin fonctionnel, les chutes et les symptômes comportementaux et psychologiques de la démence (SCPD). L’objectif de nos travaux était d’étudier l’impact de la réduction de la charge anticholinergique (CA) sur les SCPD chez les patients âgés atteints de démence, hospitalisés en unité aiguë de diagnostic et d’adaptation thérapeutique pour patients souffrant de troubles neurocognitifs, située au Centre Hospitalier Universitaire de Reims. Nos travaux ont permis de mettre en évidence qu’une réduction de la CA de 20% permettait de réduire la fréquence, la sévérité et le retentissement sur l’équipe soignante de SCPD majoritairement perturbateurs. De plus, la réduction de la CA était associée à une diminution des SCPD en termes de fréquence, gravité et retentissement chez les patients présentant des SCPD d’intensité modérée. Etant donné l’absence de consensus clair sur la prise en charge symptomatique des SCPD, une attention particulière doit être portée sur cette iatrogénie souvent évitable chez les patients âgés présentant des troubles neurocognitifs majeurs. Une attitude de déprescription des antagonistes cholinergiques doit être envisagée chez le patient âgé présentant des SCPD.