Thèse soutenue

« Me voilà donc encore Barbaresque » : Les Français dans les régences d'Alger et de Tunis dans la seconde moitié du XVIIIe et au début du XIXe siècle.

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Auteur / Autrice : Olivier Guesdon
Direction : François Brizay
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire
Date : Soutenance le 11/12/2020
Etablissement(s) : Poitiers
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Humanités (Poitiers ; 2018-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Histoire, Histoire de l'Art et Musicologie (Poitiers ; 2008-....)
faculte : Université de Poitiers. UFR de sciences humaines et arts
Jury : Président / Présidente : Géraud Poumarède
Examinateurs / Examinatrices : François Brizay, Gilbert Buti, Thierry Sauzeau, Didier Boisson
Rapporteurs / Rapporteuses : Géraud Poumarède, Anne Brogini

Résumé

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En nous intéressant aux Français d'Alger et de Tunis dans la seconde moitié du XVIIIe et au début du XIXe siècle, nous avons cherché à mieux comprendre leur insertion dans une aire culturelle différente de celle dont ils proviennent, ainsi que les liens qu'ils ont entretenus avec leur pays d’origine. Étudier une communauté revient à s'intéresser aux conditions de vie, aux activités et aux intérêts des membres qui la composent, en pensant ces derniers à l'échelle de l'individu et du groupe. C'est aussi en comprendre les interactions avec d'autres Européens sur place, quelquefois originaires de pays en guerre avec la France. Qu'ils soient membres du personnel administratif (consuls, drogmans, chanceliers…), marchands et artisans établis entre les deux rives, ou encore captifs chrétiens amenés de force sur la rive méridionale de la Méditerranée, tous ont laissé des documents dans les chancelleries des consulats qui peuvent nous renseigner sur leurs activités et leur quotidien. En croisant la microstoria et l'histoire des relations internationales, l'étude de ces Français de l'étranger nous amène à analyser la manière dont ils se sont construits en tant que citoyen au cours des bouleversements politiques advenus à la fin du XVIIIe siècle. Cela nous permet plus largement, en dehors de toute réflexion téléologique, de penser l'existence d'une politique française en Méditerranée sur le long terme.