Thèse soutenue

Mobilité résidentielle et ségrégation urbaine : une étude pour la ville de Montevideo

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Auteur / Autrice : Alicia Rubini
Direction : Jean-Claude DriantIgnacio Pardo
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Aménagement de l'espace, Urbanisme
Date : Soutenance le 17/12/2020
Etablissement(s) : Paris Est en cotutelle avec Universidad de la República (Montevideo). Facultad de ciencias sociales
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Ville, Transports et Territoires (Champs-sur-Marne, Seine-et-Marne ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Lab'Urba (Champs-sur-Marne, Seine-et-Marne) - Lab'Urba (Champs-sur-Marne, Seine-et-Marne)
Jury : Président / Présidente : Landy Sánchez
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Claude Driant, Françoise Dureau, María José Álvarez-Rivadulla, Catherine Paquette, Diego Hernàndez
Rapporteurs / Rapporteuses : Françoise Dureau, María José Álvarez-Rivadulla

Résumé

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Dans le cadre du débat sur les transformations métropolitaines des villes latino-américaines, cette thèse a pour objectif d’étudier l’évolution de la ségrégation résidentielle à Montevideo et dans son aire métropolitaine, au cours d’une période plus longue que celles étudiées par les travaux précédents (1985-2011). Il s’agit également de rechercher des confirmations empiriques du lien entre la mobilité résidentielle et la ségrégation pour une période plus brève (2006-2011).Du point de vue méthodologique, ce travail est principalement fondé sur des approches quantitatives. A partir d’analyses statistiques et de l’élaboration de cartes, la recherche développe une perspective transversale des phénomènes étudiés en utilisant les bases de données des recensements de l’Institut national des statistiques (INE) de 1985, 1996 et 2011 et des Enquêtes continues auprès des ménages (Encuesta Continua de Hogares) de l’INE de 2008 au 2011 qui inclue un module de questionnaire spécifique sur la mobilité résidentielle. Cette approche est complétée par un travail qualitatif reposant sur un ensemble d’entretiens menés auprès de personnes qualifiées.Comme on pouvait s’y attendre, les analyses empiriques de la ségrégation résidentielle à Montevideo montrent qu’elle est plus nettement socioéconomique que démographique. Elle se développe à une échelle macro et tend à s’intensifier tout au long de la période étudiée, sous la forme de processus d’homogénéisation sociale et d’éloignement géographique des classes sociales. Ces processus se complexifient en se superposant aux évolutions démographiques qui s’observent plutôt à une échelle méso sous forme de transformation de la composition démographique de certains quartiers. De la même façon, on observe clairement une contribution de la mobilité résidentielle aux processus ségrégatifs. Malgré les limites des données disponibles qui fragilisent la quantification de cette contribution, les analyses menées en démontrent l’existence