Optimiser la gestion conjointe de la voirie et des réseaux enterrés à l'aide de la géomatique : conception d'un référentiel spatial de voirie : Constructibilité à l’interface entre route et réseaux enterrés
Auteur / Autrice : | Antonin Pavard |
Direction : | Bruno Tassin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'ingénieur |
Date : | Soutenance le 12/11/2020 |
Etablissement(s) : | Paris Est |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences, Ingénierie et Environnement (Champs-sur-Marne, Seine-et-Marne ; 2010-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de Recherche en Constructibilité (Cachan, Val de Marne) - Institut de Recherche en Constructibilité (Cachan, Val de Marne) |
Jury : | Président / Présidente : Lena Sanders |
Examinateurs / Examinatrices : Bruno Tassin, Thomas Thévenin, Michèle St-Jacques, Brice Delaporte, Anne Dony, Patricia Bordin | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Thomas Thévenin, Michèle St-Jacques |
Mots clés
Résumé
La densification des réseaux de distribution en sous-sols urbains exige de fréquentes interventions ; celles-ci génèrent des impacts sur les chaussées et leurs dépendances composant l’infrastructure routière, que l’on nomme communément « voirie ». Au-delà de leurs coûts financiers les interventions occasionnent des désagréments pour les usagers (entrave à la circulation, niveau sonore, etc.) et tendent à fragiliser la structure des éléments de la voirie. Cette thèse a pour objectif de s’interroger sur l’optimisation de ces interventions et d’améliorer la coordination des intervenants en s’appuyant sur des référentiels spatiaux alimentés de données relatives à la voirie et à son environnement. Ces informations sont collectées, intégrées et modélisées dans un Système d’Information Géographique où sont géo-référencés la voirie et ses éléments constitutifs. Pour cela, un processus de modélisation est mis en place, en quatre étapes, et permettant aux gestionnaires de voirie d’améliorer graduellement les connaissances liées à leurs voiries (qu’elles soient sommaires ou avancées) : 1/ dans un premier temps, nous décrivons les éléments constitutifs de la voirie pour en proposer une vision compatible et harmonisée entre les intervenants ; 2/ à partir de l’analyse de données géographiques existantes, nous identifions ensuite différentes approches de modélisation de voirie selon les cas étudiés et les besoins des gestionnaires. Nous proposons ainsi un référentiel spatial de voirie, pour lequel est développée une méthode de production automatique de données surfaciques. Le référentiel est enrichi d’un traitement spécifique des intersections routières afin de rendre interopérables les données surfaciques produites avec des données linéaires préexistantes ; 3/ en s’appuyant sur une analyse comparative des structures, des matériaux et des dégradations de la voirie, nous proposons un enrichissement du référentiel de l’infrastructure par des données utiles à la gestion des différents éléments de voiries ; 4/ enfin, des applications thématiques permettent de valider la pertinence du processus de modélisation développé. Par ailleurs, cette exploitation ouvre sur des perspectives de recherche sur les choix constructifs de la voirie selon la présence ou non de réseaux enterrés à l’aide d’une analyse des interactions spatiales entre voiries et réseaux