Auteur / Autrice : | Ouerdia Oumohand |
Direction : | Philippe Larédo |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de Gestion |
Date : | Soutenance le 25/02/2020 |
Etablissement(s) : | Paris Est |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Organisations, marchés, institutions (Créteil ; 2015-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Interdisciplinaire Sciences Innovations Sociétés |
Jury : | Président / Présidente : Yves Lichtenberger |
Examinateurs / Examinatrices : Philippe Larédo, Blandine Laperche, Frédérique Pallez, Aurélie Delemarle, Denis Randet | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Blandine Laperche, Frédérique Pallez |
Mots clés
Résumé
Il est largement admis que l’intensité des liens entre la recherche publique et le monde socioéconomique est positivement corrélée avec la croissance et la compétitivité. Cependant, plusieurs facteurs freinent cette collaboration, ces freins peuvent être levés par la création des intermédiaires. C’est pourquoi, plusieurs initiatives ont été menées par les décideurs politiques afin de renforcer le couplage entre l’université et l’industrie, notamment par le vote du Bayh-Dole Act aux Etats-Unis en 1980 et la loi sur l’innovation de 1999 en France. Toutefois, ces lois et mesures ont créé plusieurs structures d’intermédiation qui effectuent des fonctions similaires ou différentes et coexistant à différentes échelles (nationale, régionale ou locale). Ces structures peuvent être internes ou externes aux universités à titre d’exemples les services d’activités industrielles et commerciales (SAIC), les SATT, les incubateurs, les CRITT, les pôles de compétitivité, les instituts Carnot, les SRC, les SCR, les CTI … etc. Cette multiplicité des structures a complexifié le paysage de la valorisation en France. Ce constat a été posé par plusieurs rapports gouvernementaux et études. Les discussions récurrentes de ces rapports tournent autour des éventuelles concurrences et redondances des activités de ces structures d’intermédiation. Dans cette thèse, nous avons souhaité déplacer la focale, et nous nous sommes intéressés plutôt à l’utilité de ces structures vis-à-vis de leurs utilisateurs, ainsi que les modalités de mise en œuvre de leurs activités. Cette problématique nous a poussé à comprendre les formes d'intermédiation entre la recherche publique et le monde industriel, et proposer un modèle conceptuel de ces interactions. L’apport de notre thèse vise, par conséquent, à éclairer les débats qui deviennent de plus en plus grandissant dans les politiques publiques sur ce thème