Biogéographie de deux espèces de tortues d'eau douce ( Emys orbicularis et Mauremys leprosa) en Tunisie, diversité génétique des hémoparasites et risque d'introduction parasitaire
Auteur / Autrice : | Rahma Attia El Hili |
Direction : | Olivier Verneau, Mohamed Sghaier Achouri |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie |
Date : | Soutenance le 05/10/2020 |
Etablissement(s) : | Perpignan en cotutelle avec Université de Tunis El Manar |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Énergie environnement (Perpignan ; 1999-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de Formation et de recherche sur les environnements méditerranéens (Perpignan) - Laboratoire Diversité, gestion et conservation des systèmes biologiques (Tétouan) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Irène Landau, Imed Jiribi, Jérôme Boissier, Faouzia Charfi-Cheikhrouha |
Rapporteurs / Rapporteuses : Irène Landau, Imed Jiribi |
Mots clés
Résumé
Cette étude a pour objectifs d’actualiser les données sur la répartition et la variation génétique des deux espèces de tortues d’eau douce Mauremys leprosa et Emys orbicularis en Tunisie et d’évaluer leur vulnérabilité. Elle a également pour but de déterminer la diversité et d’évaluer la spécificité des hémogrégarines (Protozoa: Apicomplexa: Haemogregarinidae) en se basant sur les analyses morphologiques et moléculaires. L’Emyde lépreuse n’est actuellement pas menacée en Tunisie contrairement à la Cistude d’Europe qui est en situation critique. Les analyses morphologiques et moléculaires des parasites sanguins ont permis de montrer la présence de co-infection chez un même individu de tortue. L’aspect moléculaire a concerné la caractérisation et l’identification des espèces appartenant au même genre Haemogregarina à travers l’utilisation des marqueurs mitochondriaux et nucléaires. Ainsi on a pu comparer le degré d’informations génétiques des deux marqueurs et de montrer que le gène mitochondrial COI permettait d’identifier plus de variabilité que celle trouvée avec le gène 18S ARNr. En outre, la faible spécificité de ces parasites sanguins envers les espèces hôtes définitives et intermédiaires, s’est révélée un facteur qui augmente le risque de transmission des hémogregarines d’une espèce hôte exotique vers une espèce hôte indigène.