Cerner le positionnement discursif des hijras pakistanais sur le genre, l'État et la société : analyse de la langue, de l'identité et de la subjectivité transgenre
Auteur / Autrice : | Shazia Akbar Ghalzai |
Direction : | Chantal J. Zabus |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Anglais |
Date : | Soutenance le 17/12/2020 |
Etablissement(s) : | Paris 13 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Érasme (Villetaneuse, Seine-Saint-Denis) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Théories, textes, numérique (Villetaneuse, Seine-Saint-Denis) |
Jury : | Président / Présidente : Pierre-André Buvet |
Examinateurs / Examinatrices : Florence Binard, Geetha Ganapathy-Doré | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Samir Kumar Das, Shahzaman Haque |
Mots clés
Résumé
Cette thèse explore le positionnement des hijras pakistanais vis-à-vis du genre, de l'État et de la société. L'étude examine les aspects théoriques dominants du genre pour formuler de nouvelles pistes de réflexion, de théorisation et de vie. Il analyse les pratiques discursives existantes qui influencent l’identité et la subjectivité des hijras. Il examine la relation soi-autre dans la formation de l'identité et de la subjectivité. Cette étude suggère que le regard de soi et le regard des autres jouent un grand rôle dans la formation et le modelage des individus, de leur identité et de leur subjectivité. Le discours des autres a un grand impact sur le discours de soi. Le discours des autres cultive des modes particuliers de pensée et de réponse. Les acteurs sociaux sous cette influence discursive se comportent d'une manière particulière prédéfinie et pré-planifiée lors d'événements de communication quotidiens. L'identité peut être transformée et remodelée en construisant un discours positif. L'auto-discours des Hijras révèle que le manque d'identité est profondément lié au manque d’avoir au sens lacanien du terme. Plus les petits autres sont marqués par ce manque, plus les Grands Autres auront de pouvoir et de prestige. Afin de minimiser l'écart entre nous et eux et de parvenir à l'égalité dans la société, il est nécessaire d'identifier et de corriger le manque d'avoir. Cette étude suggère également l'inclusion de pronoms neutres dans la langue ourdoue pour produire des subjectivités positives