Les impacts macroéconomiques du modèle bancaire « originate-to-distribute » sur les ménages : Un modèle macroéconomique théorique stock-flux cohérent
Auteur / Autrice : | Serge Herbillon-Leprince |
Direction : | Jacques Mazier, Robert Guttmann |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance le 15/01/2020 |
Etablissement(s) : | Paris 13 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Érasme (Villetaneuse, Seine-Saint-Denis) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'écononomie de Paris Nord (Villetaneuse) |
Jury : | Président / Présidente : Laurence Scialom |
Examinateurs / Examinatrices : Marc Lavoie | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-François Ponsot, Yamina Leila Tadjeddine |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La thèse étudie le fonctionnement de l’activité bancaire “originate-to-distribute”, associée au “système bancaire de l’ombre” et ses impacts sur les ménages. Nous utilisons un cadre d’analyse théorique post-keynésien et circuitiste, appliquant l’approche du crédit par la monnaie endogène. Dans l’objectif de formaliser l’activité bancaire « originate-to-distribute » dans un cadre agrégé, nous analysons, dans un cadre comptable, les nécessités entourant l’acquisition de créances par des acteurs financiers non bancaires. Nous mettons en évidence la nécessité du soutien bancaire au gonflement des bilans d’acteurs financiers participant de l’hébergement de créances bancaires en dehors du bilan des banques, préalablement au bouclage financier de ces créances par la canalisation d’épargnes des ménages. Nous traduisons le fonctionnement de l’activité bancaire « originate-to-distribute » dans un modèle macroéconomique théorique de croissance, stock-flux cohérent, en économie fermée. Le modèle est caractérisé par deux sous-secteurs de ménages, travailleurs et capitalistes, différenciés par leurs sources de revenu et leur comportement patrimonial. Nous tenons compte de l’endettement immobilier des ménages et d’un marché immobilier. Nous analysons les répercussions différenciées des cessions de créances du secteur bancaire à un secteur financier non bancaire sur le revenu, le patrimoine et l’endettement des classes de ménages.