Essais sur l’économie de l’innovation
Auteur / Autrice : | Aurélien Quignon |
Direction : | Nadine Levratto |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences Economiques |
Date : | Soutenance le 03/12/2020 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Économie, organisations, société (Nanterre, Hauts-de-Seine ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : EconomiX (Nanterre) - EconomiX (Nanterre) |
Jury : | Président / Présidente : Saïd Souam |
Examinateurs / Examinatrices : Nadine Levratto, Saïd Souam, Michele Cincera, Jackie Krafft, Corinne Autant-Bernard, Jacques Mairesse | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Michele Cincera, Jackie Krafft |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Cette thèse étudie différents aspects concernant les facteurs qui ont un impact direct ou indirect sur les activités innovantes aux niveaux macroéconomique et microéconomique. Dans un contexte où les décideurs politiques et les entreprises considèrent l’innovation comme un atout stratégique pour la croissance de la productivité, cette thèse vise à contribuer à la littérature sur les déterminants de l’innovation et les défaillances du marché associées en s’appuyant principalement sur des contributions empiriques. Le premier chapitre examine l’impact de la concurrence et de l’ouverture commerciale sur l’innovation. L’intensité d’innovation des pays répond positivement à une réglementation moins stricte, mais que seule la réforme intérieure du marché des produits est directement liée à l’innovation. Le deuxième chapitre évalue un programme européen qui soutient l’innovation des PME. Les subventions de R&D ont un impact positif sur les brevets, mais cet effet est plus fort pour les entreprises plus contraintes financièrement par un mécanisme de certification sur la qualité des entreprises. Enfin, le troisième chapitre examine le rôle des frictions informationnelles dans un cadre de notation par la foule, sur le succès ultérieur des startups. Ce chapitre utilise un nouvel échantillon d’entreprises françaises à la fois au stade de l’idée et de la phase de démarrage. Dans l’ensemble, cette thèse explore trois instruments différents qui visent à stimuler l’intensité de l’innovation, que ce soit en termes de R&D, de brevets, de financement et de facteurs de succès des entreprises.