Auteur / Autrice : | Catherine Girardin |
Direction : | Jean-Louis Besson |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Arts du spectacle : Théâtre |
Date : | Soutenance le 07/09/2020 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Lettres, langues, spectacles (Nanterre) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Histoire des arts et des représentations (Nanterre) |
Jury : | Président / Présidente : Romain Jobez |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Louis Besson, Romain Jobez, Elisabeth Décultot, Sylvie Le Moël | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Elisabeth Décultot, Sylvie Le Moël |
Mots clés
Résumé
Cette thèse étudie comment Johann Gottfried Herder mène une réflexion sur la conceptualisation, l’écriture et les fonctions de l’histoire dans un même mouvement en philosophie de l’histoire et en théâtre. L’interdisciplinarité caractéristique de l’œuvre de l’auteur et l’intégration de l’esthétique et des arts dans sa pensée de l’histoire dans le cadre de l’historisme allemand (Historismus) sont des facteurs qui contribuent à faire de ses propres œuvres dramatiques un espace de réflexion sur l’expérience individuelle et collective du passé, ainsi que sur la position objective et subjective de l’auteur, tant l’historien que le dramaturge. Cette thèse s’applique à regarder non pas seulement dans quelle mesure le théâtre de Herder peut être caractérisé d’ « historique », c’est-à-dire, comment il raconte l’histoire et à quel point il lui est fidèle, mais plus particulièrement comment les deux types ou ethos d’écriture, historique et dramatique, s’influencent chez l’auteur de 1764 à 1774, dans quatre pièces – incluant plans et fragments – dont deux ont été publiées. Le geste de représentation, commun aux récits dramatique et historique, discuté d’un côté en philosophie de l’histoire et en esthétique ; et de l’autre, mis en pratique dans la dramaturgie, est une pierre de touche de l’hypothèse principale de cette thèse, selon laquelle Herder, en écrivant du théâtre, écrit par le fait même une philosophie de l’histoire.