Les organisations supranationales africaines : entre coopération et intégration
Auteur / Autrice : | Diallo Djibril Cheikh Bouye |
Direction : | Jean-Louis Iten |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit Public |
Date : | Soutenance le 07/07/2020 |
Etablissement(s) : | Paris 8 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences sociales (Saint-Denis, Seine-Saint-Denis ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Forces du droit (200.-2019 ; Saint-Denis, Seine-Saint-Denis) |
Jury : | Président / Présidente : Maxime Tourbe |
Rapporteurs / Rapporteuses : Elsa Bernard, Marie-Clotilde Runavot |
Résumé
Devant la nécessité impérieuse d’une synergie des moyens et des capacités et pour affronter les nombreux défis de ce début de 21ème siècle, les Etats africains, en dépit de la différence de leurs programmes politiques et de leurs idéologies, se sont engagés dans un processus de regroupement par la création d’organisations d’intégration dites supranationales pour dépasser ou transcender la simple coopération multilatérale. Ce processus d’intégration s’est traduit dans les faits par la libre circulation des travailleurs, des biens et des services, ainsi que des capitaux. Du point de vue économique, ce processus implique aussi l’organisation d’un marché élargi, capable de garantir les conditions optimales de la concurrence, d’une part entre les nations membres et d’autre part avec le reste de la communauté internationale. …/…À travers le phénomène d’intégration par les organisations supranationales, les Etats africains ambitionnent d’acquérir une plus grande indépendance, une croissance économique soutenue et un partage équitable des bénéfices résultant de leur regroupement dans un cadre supranational. Tirant les enseignements du bilan des premières organisations internationales de coopération, inefficaces, du fait de leur logique statique, les organisations supranationales, par leur dynamisme sont devenues les instruments privilégiés pour accélérer le développement du continent. Mais le projet d’intégration africaine ne sera un succès qu’à la seule condition que les leaders africains trouvent les réponses idoines aux problématiques institutionnelles et normatives. Ce qui permettra à la dynamique intégrative de s’affirmer en transcendant les considérations d’ordre national.