Mésalliances et mariages inégaux : étude de cas dans des œuvres de l'âge classique
Auteur / Autrice : | Zheng Dong |
Direction : | Claude Habib |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littérature et civilisation françaises |
Date : | Soutenance le 20/11/2020 |
Etablissement(s) : | Paris 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Littérature française et comparée (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Formes et idées de la Renaissance aux Lumières (2005-... ; Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Catherine Ramond |
Examinateurs / Examinatrices : Catherine Ramond, Caroline Jacot Grapa, Jacques Berchtold, Jean-Paul Sermain | |
Rapporteur / Rapporteuse : Caroline Jacot Grapa, Jacques Berchtold |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette thèse est une étude de cas portant sur la représentation du couple disparate dans la littérature de l’âge classique. La relation amoureuse ou conjugale entre deux personnes de conditions différentes est un thème littéraire assez courant au XVIIe et au XVIIIe siècle, ce qui fait contraste avec la réalité d’alors dominée par le principe d’homogamie. Ses représentations dans la fiction, très variées, sont à la fois le reflet des mutations sociales qui ont eu un impact sur l’ancienne institution matrimoniale et d’une révolution dans le domaine de la pensée promouvant de nouvelles valeurs. Le mariage dans la littérature ne se définit plus uniquement comme une affaire familiale, un sacrement religieux ou encore comme une alliance qui doit se réaliser dans le respect de l’ordre hiérarchique de la société. D’autres questions comme le choix amoureux, la mobilité sociale et l’individualisme commencent à occuper les esprits des écrivains, ce qui annonce l’arrivée d’un nouveau concept de conjugalité. Dans cette thèse, nous choisissons six auteurs comme corpus, dont les œuvres appartiennent à différents genres et à différentes périodes de l’époque choisie, pour observer ce thème et explorer de manière partielle la définition du mariage moderne.