Dessiner le végétal : poïétique et métamorphoses de l'attention
Auteur / Autrice : | Laurence Gossart |
Direction : | Christophe Viart |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Arts plastiques |
Date : | Soutenance le 04/12/2020 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Arts plastiques, esthétique et sciences de l'art (Paris ; 1998-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Institut ACTE (Paris ; 2012-...) |
Jury : | Président / Présidente : Anna Guilló |
Examinateurs / Examinatrices : Christophe Viart, Jacinto Lageira, Emanuele Coccia, Sophie Lécole-Solnychkine | |
Rapporteur / Rapporteuse : Rémi Labrusse |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette thèse d’arts plastiques s’intéresse aux manières de dessiner les végétaux et aux différents types d’attentions sollicitées dans ces pratiques. Quelle(s) attention(s) particulière(s) se développe(nt) lorsque l’on dessine des plantes ? Est-ce la même attention qui est requise entre un dessin botanique et une œuvre issue du champ artistique et surtout que recouvre le terme d’attention dans ces contextes ? S’agit-ilde dessin d’observation, et dans quelles conditions et temporalités ? S’agit-il d’une tentative d’objectivation du fait végétal ou bien d’une imprégnation de ses processus de croissance et d’évolution que la pratique du dessin tentera de traduire ? En somme,l’observation du fait végétal est l’objet de nombreuses modalités : quelles différences,quels parallèles, quelles formes de porosités peut-on observer dans ces pratiques qui semblent si éloignées mais qui souvent se nourrissent les unes des autres ? Dans une circulation entre sciences et arts sont ici observées et analysées les transformations et métamorphoses de l’attention portée sur le monde végétal ainsi que les processus mis en œuvre pour chacune des œuvres et cas présentés. Tout en mettant en avant la poïétique sous-jacente aux œuvres, c’est au travers de la pratique du dessin et d’une réflexion sur l’élaboration des formes que ces aspects sont abordés, nécessitant ainsi d’en redéfinir les contours, tout en puisant dans la relation du dessein au dessin, mais aussi dans le lien que ce dernier entretient avec la couleur ainsi qu’avec le cinéma scientifique ou les logiciels de simulation récents, la compréhension du mouvement végétal obligeant à repousser la définition plus traditionnelle du dessin. Pour aborder ces questions, c’est au travers des métamorphoses du végétal lui-même, des racines à la fleur, que cette thèse évolue et se construit.