Immigration impériale racisée postcoloniale : histoire, évolution du cadre législatif et mémoires collectives de l'Empire britannique en Grande-Bretagne (1948 – 2016)
Auteur / Autrice : | Diane Jeanblanc |
Direction : | Pierre Vermeren |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance le 24/10/2020 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale d'Histoire de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Institut des mondes africains (France ; 2014-....) |
Laboratoire : Sorbonne-Identités, relations internationales et civilisations de l'Europe (Aubervilliers, Seine-Saint-Denis ; 2002-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Vincent Hiribarren |
Examinateurs / Examinatrices : Pierre Vermeren, Berny Sèbe, Itay Lotem | |
Rapporteur / Rapporteuse : Rose-May Pham Dinh |
Mots clés
Résumé
La présente thèse interroge l'influence de l’immigration impériale postcoloniale sur les mémoires de l’Empire britannique en Grande-Bretagne entre 1948 et 2016. Après avoir étudié la décolonisation britannique et son bornage chronologique en étudiant la chute de l’empire, nous avons choisi de nous concentrer sur les politiques publiques migratoires établies par la Grande-Bretagne depuis 1948 afin d’étudier la relation que le pays a établi avec les communautés ethnico-culturelles venant de l’empire alors que celui-ci déclinait. A travers les sources diplomatiques, journalistiques et académiques, il nous a été permis de mieux définir la double dichotomie entre la nostalgie impériale, représentée par une mémoire impériale très abondante et une xénophobie grandissante, et le multiculturalisme, idéologie promouvant la création une société riche de ses différences. Nous nous sommes interrogés alors sur la façon dont la Grande-Bretagne se souvient de son empire colonial à travers une étude des lieux de mémoire coloniale existants, qu’ils soient physiques ou symboliques. La mise en lumière de ces sujets permet d’interroger les rapports ethnoculturels britanniques entre les communautés blanches et les communautés issues de l’immigration impériale postcoloniale, montrant une xénophobie présente depuis les années 1960 que la mémoire collective pourrait participer à endiguer.