Thèse soutenue

Les maisons en bois de l'Arctique nord-américain occidental : XVe - XVIIIe siècles : méthodologie pour une restitution des techniques de construction

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Auteur / Autrice : Rémi Méreuze
Direction : Dominique Legoupil
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Archéologie
Date : Soutenance le 17/12/2020
Etablissement(s) : Paris 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Archéologie (Paris ; 1990-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : ARCHAM Archéologie des Amériques (Paris ; 2000-....)
Jury : Président / Présidente : François Giligny
Examinateurs / Examinatrices : Dominique Legoupil, Claire Alix, Serge Cassen, T. Max Friesen, Frédéric Épaud

Résumé

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Dans l’Arctique nord-américain occidental, les vestiges architecturaux des sites gelés sont souvent extrêmement bien préservés, mais les niveaux plus proches de la surface actuelle sont souvent moins bien conservés et difficiles à définir. Ces vestiges sont ceux de maisons d’hiver occupées par les ancêtres des Inuit , ici les Iñupiat du nord de l’Alaska (États-Unis d’Amérique) et les Inuvialuit des Territoires du Nord-ouest (Canada). L’enjeu de cette recherche a été de concevoir et de mettre en œuvre une méthodologie robuste d’enregistrement et de traitement. Nous avons principalement utilisé les ressources informatiques appliqués en archéologie pour les associer, de la conception technique d’une base de données aux traitements statistiques en passant par l’enregistrement et la modélisation 3D ainsi que la visualisation spatiale.Nous avons étudié quatre structures d’habitat dont les datations sont comprises entre le XVe et le XVIIIe siècle de notre ère, situées dans deux sites du cap Espenberg, sur la côte nord-ouest de l’Alaska et le site de Kuukpak, dans le delta du Mackenzie, au nord-ouest des Territoires du Nord-Ouest. 1447 éléments structurels en bois ont été décrits et prélevés sur le terrain, puis leurs essences ont été identifiées en laboratoire. Après les traitements statistiques et les analyses spatiales, nous proposons des restitutions des élévations – en associant relevés photogrammétriques et modélisation 3D – et une chaîne opératoire globale de construction pour ces structures d’habitat. Celles-ci nous apportent des pistes d’interprétation pour comprendre comment ont été construites ces maisons semi-enterrées de l’Arctique occidental nord-américain.