Auteur / Autrice : | . Anum |
Direction : | Éric Lamarque |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de gestion |
Date : | Soutenance le 30/11/2020 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de Management Panthéon-Sorbonne (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Groupe de recherche en gestion des organisations (Paris ; 1992-....) |
Jury : | Président / Présidente : Jérôme Caby |
Examinateurs / Examinatrices : Éric Lamarque, Véronique Bessière | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Juan Piñeiro Chousa, Pedro Arbulu |
Résumé
La gouvernance bancaire a fait l'objet d'un examen approfondi, en particulier après la crise financière de 2007-2008, qui a révélé les faiblesses sous-jacentes de plusieurs banques. Malgré les diverses réformes gouvernementales et réglementaires qui encouragent des pratiques de gouvernance saines et sûres, la question de l'efficacité des mécanismes de gouvernance interne est toujours un sujet largement débattu. En se basant sur l'échantillon provenant de banques européennes faisant l'objet d'une surveillance importante, cette thèse a pris en compte ces perspectives pour mener trois études différentes mais interdépendantes. La première étude se concentre sur le conseil d'administration en tant que mécanisme de gouvernance principal et révèle que la qualité des administrateurs indépendants influence la solidité financière des banques. Outre la qualité du conseil d'administration, un PDG puissant peut également jouer un rôle important dans les décisions de la banque. Ainsi, la deuxième étude indique que le pouvoir du PDG atteint par diverses sources influence les tâches de conseil et de contrôle du conseil d'administration. La troisième étude se concentre sur les pratiques de gestion des risques, une ligne de défense supplémentaire et nouvellement développée que les banques mettent en place pour optimiser leurs risques. Les résultats de la troisième étude confirment qu'un contrôle et une surveillance internes solides des risques tendent à réduire la fragilité financière des banques. Dans l'ensemble, les résultats montrent que les banques européennes ont amélioré leurs pratiques de gouvernance interne afin d'optimiser leurs résultats financiers.