Thèse soutenue

Fonctionnement et capacité trophique des nourriceries côtières et estuariennes : exemple de la Seine
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Auteur / Autrice : Louise Day
Direction : Hervé Le BrisAnik Brind'Amour
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Halieutique
Date : Soutenance le 03/12/2020
Etablissement(s) : Rennes, Agrocampus Ouest
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la mer et du littoral (Plouzané)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Écologie et Modèles pour l'Halieutique
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Frida Ben Rais Lasram, Jean-Michel Olivier
Rapporteurs / Rapporteuses : Mireille Harmelin-Vivien

Mots clés

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Résumé

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Les zones côtières et estuariennes remplissent la fonction de nourricerie pour de nombreuses espèces de poissons démersaux. Ces zones étant limitées spatialement, elles disposent de ressources finies où les juvéniles de poissons se concentrent, engendrant de la régulation densité-dépendante. On parle alors de capacité d’accueil des nourriceries. La prépondérance des mécanismes sous-jacents à cette mortalité, dont notamment la limitation trophique, est encore source de débat dans la communauté scientifique. L’objectif général de cette thèse est d’estimer la capacité trophique au sein des nourriceries estuariennes et côtières et d’alimenter la réflexion sur le caractère limitant du facteur trophique dans leur fonctionnement. La démarche a été menée selon deux échelles spatio-temporelles : fine sur l’estuaire de la Seine (habitats de la nourricerie et périodes de croissance des juvéniles de poissons) et large sur le golfe de Gascogne (plusieurs nourriceries sur deux décennies).Les résultats soutiennent le rôle du facteur trophique de certains habitats clés de la nourricerie de la baie de Seine, en particulier son embouchure et ses vasières intertidales. Ces dernières étant largement réduites dans cet estuaire, une attention particulière pourra leur être portée dans le cadre de la restauration de la fonction de nourricerie. Par ailleurs, les juvéniles âgés de moins d’un an sont plus susceptibles de souffrir du manque de ressources alimentaires à la fin de la forte période de croissance (automne). Les résultats sur le golfe de Gascogne supportent l’occurrence de ce processus, même s'il interagit très probablement avec d'autres, dans ces écosystèmes complexes et dynamiques.