Identification des déterminants génétiques et moléculaires contrôlant la stabilité du rendement chez le colza d’hiver
Auteur / Autrice : | Erwan Corlouer |
Direction : | Nathalie Nesi, Anne Laperche |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Génétique, génomique et bio-informatique |
Date : | Soutenance le 19/11/2020 |
Etablissement(s) : | Rennes, Agrocampus Ouest |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Écologie Géosciences Agronomie Alimentation (Rennes ; 2016-2022) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de Génétique- Environnement et Protection des Plantes / IGEPP |
Jury : | Président / Présidente : Maria Manzanares-Dauleux |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Un des enjeux actuels de l’amélioration des plantes est d’assurer une production optimisée et stable dans des systèmes de culture économes en intrants et soumis à des environnements de plus en plus fluctuants. Le phénotype observé résulte de l’expression des effets du génotype et de l’environnement mais aussi de l’interaction génotype × environnement (G×E). Proposer des variétés stables/adaptées à une large gamme de milieux ou adaptées à des environnements spécifiques nécessite de comprendre finement et d’exploiter les interactions G×E. Dans ce contexte, ce travail de thèse a cherché à répondre aux questions suivantes : quels sont les principaux facteurs abiotiques limitant le rendement chez le colza ? Comment valoriser ces facteurs pour établir une typologie des environnements qui permette de les caractériser et de les regrouper de manière à décomposer l’interaction G×E ?Cet envirotypage permet-il de caractériser les déterminants génétiques contrôlant le G×E ? Une stratégie basée sur la caractérisation et l’analyse d’un réseau de 47 essais répartis sur les principales zones de culture du colza en France et conduits dans des conditions contrastées de fertilisation azotée a été déployée pour identifier les facteurs limitant le rendement et regrouper les essais en envirotypes. Puis, une analyse génétique par association a été menée sur 173 génotypes de colza d’hiver expérimentés dans ce réseau afin d’identifier les QTL qui contrôlent le rendement et l’interaction G×E. Des QTL stables et spécifiques ont été identifiés en fonction des envirotypes. L’intérêt de cette approche