Risques et perspectives du big data et de l'intelligence artificielle : approche éthique et épistémologique
Auteur / Autrice : | Relwende Aristide Yameogo |
Direction : | Joël Colloc, Béatrice Galinon-Mélénec |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Informatique |
Date : | Soutenance le 28/09/2020 |
Etablissement(s) : | Normandie |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Homme, sociétés, risques, territoire (Rouen) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Identité et différenciation de l'espace, de l'environnement et des sociétés (Mont-Saint-Aignan, Seine-Maritime ; 2008-....) |
Jury : | Président / Présidente : Alain Mille |
Examinateurs / Examinatrices : Stéfan Jacques Darmoni, Sylvie Leleu-Merviel | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Armelle Andrieu Jacquet, Marie-Christine Jaulent |
Mots clés
Résumé
Au XXIème siècle, l’utilisation du big data et de l’IA dans le domaine de la santé s’est progressivement étendue bien qu’elle soit accompagnée par des problèmes liés à l’émergence de pratiques basées sur l’usage des traces numériques. Cette thèse a pour but d’évaluer l’utilisation du big data et de l’IA dans la pratique médicale, de découvrir les processus engendrés par les outils numériques en matière de santé et de souligner les problèmes d’éthique qu’ils posent.L'utilisation des TIC dans la pratique médicale passe essentiellement par l’utilisation des DPI, de logiciels d’aide à la prescription et d’objets connectés. Ces usages soulèvent de nombreux problèmes pour les médecins conscients du risque encouru quant à la protection des données de santé des patients. Dans ce travail, nous mettons en place une méthode de conception de SADM, l’espace vectoriel flou temporel. Cette méthode nous permet de modéliser un nouveau score diagnostique clinique de l’embolie pulmonaire. A travers le paradigme « homme-trace », notre recherche permet, non seulement de prendre la mesure de la limitation dans l’usage des TIC, mais aussi de mettre en évidence les biais interprétatifs dus à la déliaison effectuée entre l’individu pris dans sa complexité d’« homme-trace » et les data circulant à son sujet via les traces numériques. Si le big data, couplé à l’IA peut jouer un grand rôle dans la mise en place de SADM, il ne peut pas se limiter pas à ce champ. Nous étudions aussi comment mettre en place des processus de développement du big data et de IA respectant les règles déontologiques et d’éthique médicale associées à l’appropriation des TIC par les acteurs du système de santé.