Thèse soutenue

Étude numérique des interactions onde de choc / couche limite dans les tuyères propulsives

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Auteur / Autrice : Boubakr Zebiri
Direction : Abdellah Hadjadj
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Energétique
Date : Soutenance le 21/09/2020
Etablissement(s) : Normandie
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale physique, sciences de l’ingénieur, matériaux, énergie (Saint-Etienne du Rouvray, Seine Maritime)
Partenaire(s) de recherche : Etablissement de préparation : Institut national des sciences appliquées Rouen Normandie (Saint-Etienne-du-Rouvray ; 1985-....)
Laboratoire : Complexe de recherche interprofessionnel en aérothermochimie (Saint-Etienne-du-Rouvray, Seine-Maritime ; 1967-....)
Jury : Président / Présidente : Pascale Domingo
Examinateurs / Examinatrices : Abdellah Hadjadj, Amer Chpoun, Paola Cinnella, Olivier Thomine, Mostafa Safdari Shadloo, Marie-Claude Druguet, Niklas Andersson
Rapporteurs / Rapporteuses : Amer Chpoun, Paola Cinnella

Résumé

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La nécessité d’une meilleure compréhension du mécanisme d’entrainement pour l’instabilité à basse fréquence observée dans un écoulement dans une tuyère sur-détendue a été discutée. Le caractère instable de l’onde de choc/couche limite reste un défi pratique important pour les problèmes des écoulements dans les tuyères. De plus, pour une couche limite turbulente incidente donnée, ce type d’écoulement présente généralement des mouvements de choc à basse fréquence plus élevées qui sont moins couplés aux échelles de temps de la turbulence en amont. Cela peut être bon du point de vue d’un expérimentateur, en raison de difficultés à mesurer des fréquences plus élevées, mais c’est plus difficile d’un point de vue calcul numérique en raison de la nécessité d’obtenir des séries temporelles plus longues pour résoudre les mouvements à basse fréquence. En excellent accord avec les résultats expérimentaux, une série de calcul LES de très longue durée a été réalisée, il a été clairement démontré l’existence de mouvements énergétiques à basse fréquence et à large bande près du point de séparation. Des efforts particuliers ont été faits pour éviter tout forçage à basse fréquence en amont, et il a été explicitement démontré que les oscillations de choc à basse fréquence observées n’étaient pas liées à la génération de turbulence d’entrée, excluant la possibilité d’un artefact numérique. Différentes méthodes d’analyse spectrales, et en décomposition en mode dynamique ont été utilisées pour montrer que les échelles de temps impliquées dans un tel mécanisme sont environ deux ordres de grandeur plus grandes que les échelles de temps impliquées dans la turbulence de la couche limite, ce qui est cohérent avec les mouvements de basse fréquence observés. En outre, ces échelles de temps se sont avérées être fortement modulées par la quantité de flux inversé à l’intérieur de la bulle de séparation. Ce scénario peut, en principe, expliquer à la fois l’instabilité des basses fréquences et sa nature à large bande.