Thèse soutenue

Etude du système immunitaire chez la seiche Sepia officinalis : un potentiel pour l'aquaculture

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Auteur / Autrice : Louis Benoist
Direction : Céline Zatylny-Gaudin
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physiologie et biologie des organismes - populations - interactions
Date : Soutenance le 20/11/2020
Etablissement(s) : Normandie
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Normande de biologie intégrative, santé, environnement (Mont-Saint-Aignan, Seine-Maritime)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Biologie des organismes et écosystèmes aquatiques (Paris ; 2009-....)
établissement de préparation : Université de Caen Normandie (1971-....)
Jury : Président / Présidente : Joël Henry
Examinateurs / Examinatrices : Céline Zatylny-Gaudin, Christine Braquart-Varnier, Vianney Pichereau, Yannick Labreuche, Delphine Destoumieux-Garzón
Rapporteurs / Rapporteuses : Christine Braquart-Varnier, Vianney Pichereau

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Mots clés libres

Résumé

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Les Céphalopodes comme la seiche Sepia officinalis, malgré une durée de vie courte, sont retrouvés dans les océans depuis des millions d’années. Chez ces animaux atypiques, peu de pathologies ont été observées révélant la présence d’un système immunitaire efficace mais peu étudié qui repose sur des processus innés. L’étude du système immunitaire de la seiche a été menée au niveau du corps blanc, organe hématopoïétique ; des cellules circulantes, les hémocytes et au niveau de la peau, première barrière avec le milieu extérieur. Au niveau du corps blanc, l’étude transcriptomique et protéomique a mis en évidence la présence de facteurs en lien avec l’hématopoïèse dont des membres de la voie de signalisation JAK-STAT. Des facteurs immunitaires ont également été identifiés révélant une possible multifonctionnalité du corps blanc. La réponse immunitaire face à Vibrio splendidus a pu être appréhendées à partir d’une analyse transcriptomique comparative sur les hémocytes. Toutefois cette dernière n’ayant pas permis d’identifier clairement des peptides antimicrobiens, une analyse in silico originale a été développée permettant de sélectionner cinq peptides candidats dont trois ont révélé une activité antibactérienne ciblée contre des bactéries du genre Vibrio. Enfin, une étude au niveau de la peau et de son mucus a été initiée. Cette étude par des approches -omiques a permis l’identification de facteurs en lien avec la reconnaissance des pathogènes et la réponse immunitaire. Par ailleurs, douze souches ont pu être isolées et identifiées au niveau du microbiome cutané. L’ensemble de ces résultats représente un apport majeur concernant le système immunitaire chez la seiche permettant d’initier des études fonctionnelles lors d’une infection ou en fin de vie. Ces études permettraient de comprendre le mode d’action des facteurs immunitaires identifiés, l’implication de chaque entité dans la réponse immunitaire ou dans la mise en place et la maintenance du microbiome.