Essais sur les déterminants de l'éco-innovation : une application aux entreprises françaises
Auteur / Autrice : | Malia Kedjar |
Direction : | Patricia Renou-Maissant, Isabelle Lebon |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance le 10/12/2020 |
Etablissement(s) : | Normandie |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale économie-gestion Normandie (Caen) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement de préparation : Université de Caen Normandie (1971-....) |
Laboratoire : Centre de recherche en économie et management (Rennes ; Caen ; 2004-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Marcus Dejardin |
Examinateurs / Examinatrices : Patricia Renou-Maissant, Isabelle Lebon, Marc Baudry, Catherine Baumont, Adriaan Roy Thurik, Josep Maria Arauzo-Carod | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Marc Baudry, Catherine Baumont |
Mots clés
Résumé
L’objectif principal de cette thèse est l’étude des facteurs qui influencent le développement des éco-innovations par les entreprises françaises. Nous avons abordé cette question dans différents contextes en utilisant des données originales. Nous contribuons à la littérature empirique en nous intéressant aux aspects entrepreneurial et spatial. Les principaux résultats montrent que les instruments de la politique environnementale impactent différemment les types d’éco-innovations (les technologies de traitement des déchets, les technologies d’énergie renouvelable et les technologies d’atténuation du changement climatique) et que les éco-innovations ne sont pas toujours rentables pour les entreprises. D’où la nécessité d’adapter les instruments de politique publique de sorte à améliorer la profitabilité des éco-innovations. Après la réalisation d’une enquête auprès des start-ups françaises, les résultats de l’analyse ont montré qu'il existe une diversité de profils d'éco-innovateurs. En effet, les start-ups se regroupent en cinq principaux profils qui correspondent à différents déterminants de l'éco-innovation. Nous avons montré empiriquement que les différentes catégories d'éco-innovateurs n'ont pas les mêmes difficultés d'accès aux fonds. Ce qui nous a amené à conclure que les politiques publiques doivent être conçues en tenant compte de la spécificité de chaque profil. Nous avons également montré que la recombinaison des technologies environnementales et non environnementales et le soutien des autorités publiques aux initiatives environnementales sont les principaux facteurs qui expliquent la localisation des entreprises éco-innovantes. De plus, en appliquant l'économétrie spatiale, nous avons constaté qu'il existe une dépendance spatiale claire vis-à-vis de leur création alors que l'impact de la diffusion des connaissances est plutôt local.