Mise en lumière des capacités préservées d'apprentissage des personnes malades d'Alzheimer à un stade modéré à sévère à l'aide de l'art : un autre regard pour un autre accompagnement
Auteur / Autrice : | Renaud Coppalle |
Direction : | Hervé Platel, Mathilde Groussard |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie |
Date : | Soutenance le 16/10/2020 |
Etablissement(s) : | Normandie |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Homme, sociétés, risques, territoire (Rouen) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement de préparation : Université de Caen Normandie (1971-....) |
Laboratoire : Neuropsychologie et imagerie de la mémoire humaine (Caen ; 2017-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Laurence Taconnat |
Examinateurs / Examinatrices : Hervé Platel, Mathilde Groussard, Laurent Lefebvre, Christine Bastin, Francis Eustache | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Laurent Lefebvre, Christine Bastin |
Mots clés
Résumé
La maladie d’Alzheimer (MA) est considérée depuis plus de 30 ans comme une pathologie de la mémoire empêchant l’apprentissage d’informations nouvelles en mémoire déclarative. Cependant, l’Histoire de la neuropsychologie rapporte des cas de patients présentant des capacités d’encodage résiduelles malgré une amnésie non-dégénérative avec des lésions pourtant proches de celles de la MA. Si les tâches de laboratoire échouent à montrer ces capacités dans la MA dès les stades légers en utilisant des stimuli verbaux et picturaux neutres, nous avons étudié dans quelle mesure la musique et d’autres types de stimuli artistiques peuvent permettre de les révéler dans des conditions plus écologiques, notamment par l’exposition passive répétée. En utilisant une échelle d’apprentissage construite pour étudier l’évolution du sentiment de familiarité dans la MA, nous avons pu révéler et décrire des apprentissages nouveaux chez ces patients à des stades modérés à sévères, ainsi qu’en inférer la nature au regard des modèles de mémoire classiques et contemporains. Pour finir, nous proposons de discuter en quoi la prise en compte de ces capacités pourrait changer les représentations associées à la MA, et améliorer l’accompagnement proposé aux patients et à leurs aidants familiaux et professionnels.