Francesco Buonvisi, un nonce apostolique à la cour de Leopold Ier d'Habsbourg
Auteur / Autrice : | Giulio Merlani |
Direction : | Juan Carlos D'Amico |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Langues et littératures étrangères |
Date : | Soutenance le 22/02/2020 |
Etablissement(s) : | Normandie en cotutelle avec Università degli studi della Tuscia (Viterbo, Italie) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Normandie Humanités (Mont-Saint-Aignan, Seine-Maritime) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement de préparation : Université de Caen Normandie (1971-....) |
Laboratoire : Équipe de recherche sur les littératures, les imaginaires et les sociétés (Caen ; 2008-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Elena Valeri |
Examinateurs / Examinatrices : Juan Carlos D'Amico, Alexander Koller, Cesare La Mantia, Gaetano Platania, Michaela Valente | |
Rapporteur / Rapporteuse : Alexander Koller, Cesare La Mantia |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Cette thèse de doctorat se propose d’analyser l'activité diplomatique et politique menée par le nonce Francesco Buonvisi à la cour de Léopold Ier de Habsbourg.La recherche effectuée ici, permet d’étudier les principaux événements politiques du scénario européen entre les années 1672 et 1678, à travers l’analyse de la correspondance échangée entre le nonce et Rome. Cet ouvrage s’attarde sur le travail accompli par Buonvisi lors de la réalisation des projets pontificaux : signer une paix durable entre les puissances européennes et créer une alliance solide contre les Turcs.Dans ces conditions, il est apparu judicieux d’examiner le chemin emprunté par la diplomatie pontificale dans la préparation du congrès de Nimègue. Parallèlement, une attention toute particulière a été accordée à l'élection du pape Innocent XI. Cette dernière a en effet entraîné un changement de cap dans la politique pontificale à laquelle était habitué Bonvisi. Le père de l’Eglise décide alors du durcissement de la législation contre la corruption interne, tout en s’ouvrant au dialogue avec les réformateurs extérieurs, ce qui était davantage en accord avec les principes éthiques du nonce.A cette époque, Rome n'avait pas de réelles capacités d'influences sur les autres cours européennes, malgré les vains efforts qu’a pu produire le nonce, durant son engagement au service du pape. Ainsi, il a par exemple réussi à créer une situation plus stable pour le nonce Bevilacqua, chef de la délégation papale au congrès de Nimégue, en lui permettant d’organiser son séjour. Il parvient également à créer un lien entre l’empereur autrichien Léopold Ier et le roi polonais Jan III, dont les relations étaient tendues ou encore à favoriser le dialogue entre Rome et les Luthériens. Cependant, malgré le succès limité qu’a obtenu Francesco Buonvisi à son époque en faveur du Saint-Siège, sa contribution s'est révélée fondamentale pour la cour papale, avec la création de la Sainte ligue contre les Turques ou encore la bonne entente entre le royaume de France et le Saint Empire Romain Germanique.Ainsi, l’examen de la figure du nonce Francesco Bonvisi s’est révélé très intéressant, dans le cadre de cette recherche, visant à étudier le travail d’un nonce apostolique et, plus généralement, la diplomatie papale de la fin du XVIIe siècle.