Thèse soutenue

Etude des facteurs de risque au développement d'un trouble de stress post-traumatique après une inondation.
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Auteur / Autrice : Cecile Puechlong
Direction : Karine WeissElodie Charbonnier
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Psychologie
Date : Soutenance le 30/10/2020
Etablissement(s) : Nîmes
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Risques et Société
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : CHROME (Nîmes) - Détection- évaluation- gestion des risques CHROniques et éMErgents (CHROME) / Université de Nîmes / CHROME
Jury : Président / Présidente : Abdel-Halim Boudoukha
Examinateurs / Examinatrices : Karine Weiss, Elodie Charbonnier, Ghozlane Fleury-Bahi, Céline Baeyens, Enric Pol
Rapporteurs / Rapporteuses : Ghozlane Fleury-Bahi, Céline Baeyens

Mots clés

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Résumé

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Les inondations sont les catastrophes naturelles les plus fréquentes à travers le monde et les prévisions indiquent une augmentation de leur fréquence et de leur intensité dans les décennies futures. A ce jour, les conséquences financières des inondations sont relativement bien investiguées. Au contraire, leurs conséquences psychiques ont peu été évaluées. Pourtant, les inondations peuvent favoriser l’émergence de symptômes, voire de troubles psychiatriques. Le trouble de stress post-traumatique (TSPT) est la conséquence la plus commune, les symptômes pouvant perdurer jusqu’à 17 ans après l’inondation. Ce travail de thèse se propose d’étudier les facteurs émotionnels, sociaux et environnementaux impliqués dans l’expression de symptômes de TSPT en lien avec les inondations. Cette investigation a été réalisée auprès de trois populations à risque que sont les individus résidents de zones à risque, les ‘aidants’ (tant professionnels que non-professionnels) en lien avec les populations victimes, ainsi que les individus sinistrés. Nos résultats permettent de mettre en évidence la souffrance générée par ce type de catastrophes puisqu’on constate que des individus (tant sinistrés qu’aidants) développent des symptômes de TSPT. Par ailleurs, ils mettent en lumière différents facteurs de vulnérabilité impliqués dans l’expression des symptômes du trouble de stress post-traumatique (TSPT), tels que les stratégies cognitives de régulation émotionnelles, ou l’attachement au lieu par exemple.