Déterminants écologiques et microbiologiques de la composante environnementale de la leptospirose en Nouvelle-Calédonie
Auteur / Autrice : | Emilie Bierque |
Direction : | Cyrille Goarant, Linda Guentas |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie des organismes |
Date : | Soutenance le 08/10/2020 |
Etablissement(s) : | Nouvelle Calédonie |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale du Pacifique (Faaa ; 2005-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut Pasteur de Nouvelle-Calédonie |
Equipe de recherche : Réseau International des Instituts Pasteur - Institut de recherche pour le développement (France). Centre de Nouméa | |
Jury : | Président / Présidente : Hamid Amir |
Examinateurs / Examinatrices : Linda Guentas, Hamid Amir, Maëlle Molmeret, Philippe Jourand, Mathieu Picardeau | |
Rapporteur / Rapporteuse : Maëlle Molmeret, Philippe Jourand |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L’importance des contaminations humaines, via les eaux et les sols, fait de la leptospirose une zoonose d’origine environnementale. Pourtant, la survie des leptospires pathogènes dans l’environnement reste peu étudiée.À ce jour, le genre Leptospira est composé des Pathogènes 1 (anciennement pathogènes) et 2 (anciens intermédiaires), Saprophytes 1 (anciennement saprophytes) et 2 (nouveau groupe de saprophytes). Le remaniement subi par la phylogénie des leptospires repose sur la découverte d’une grande biodiversité de leptospires. On dénombre aujourd’hui 64 espèces dont 46 ont été isolées depuis l’environnement. L’hypothèse du sol comme habitat environnemental des leptospires pathogènes, remobilisés par l’eau lors de pluies, a été confortée grâce à une revue systématique de la littérature. Afin de mieux comprendre le mode de vie environnemental des leptospires, leur survie a été étudiée en eaux, solutions de sols et sols. Ainsi, une survie de leptospires pathogènes de plus d’un an a été confirmée en eau dépourvue en nutriment. De plus, le maintien de leur virulence après cette longue incubation a été démontré. D’autre part, les solutions de sol à pH neutre et de faible conductivité ainsi que les sols à faible capacité d’échange cationique et capacité au champ ainsi que pauvres en sodium et calcium semblent favoriser la survie des leptospires pathogènes.Ces études contribuent à comprendre la transmission environnementale de la leptospirose. L’identification de l’habitat de ces bactéries pathogènes permettra d’améliorer les stratégies de contrôle et de prévention de cette maladie potentiellement mortelle, applicables à d’autres infections environnementales.