Droit d'auteur et oeuvres indisponibles
Auteur / Autrice : | Alkistis Kympari |
Direction : | Carine Bernault |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit privé |
Date : | Soutenance le 26/10/2020 |
Etablissement(s) : | Nantes |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale droit, science politique et philosophie (Rennes ; ....-2015) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de Recherche en Droit Privé (Nantes) |
Jury : | Président / Présidente : Audrey Lebois |
Examinateurs / Examinatrices : Valérie Barthez | |
Rapporteur / Rapporteuse : Jean-Michel Bruguière, Célia Zolynski |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Les oeuvres « indisponibles dans le commerce » et « orphelines » ont été inscrites dans le droit positif pour aborder un problème juridique très spécifique : la difficulté de contacter le titulaire de droits pour obtenir son autorisation d’exploiter l’oeuvre. Or, la législation actuellement applicable en la matière se révèle insuffisante. Il y a donc lieu de proposer des solutions plus adéquates afin de rendre les oeuvres indisponibles de nouveau accessibles au public. L’étude part du constat que les enjeux liés à l’exploitation des oeuvres orphelines sont plus complexes et nécessitent une approche et un traitement particuliers. La principale caractéristique de ces oeuvres réside dans l’incapacité d’identifier ou de localiser les ayants droit faute d’informations pertinentes sur eux. De ce fait, il est impossible d’exploiter l’oeuvre dans le respect du droit d’auteur. Ainsi, la recherche de solutions suppose, en premier lieu, de se pencher sur les mesures préventives visant à faciliter la recherche des titulaires de droits et à empêcher l’apparition d’oeuvres orphelines. En second lieu, l’étude consiste à proposer un cadre juridique optimal favorisant l’exploitation des oeuvres indisponibles sans sacrifier le droit d’auteur. Elle suggère, d’une part, l’adoption d’un régime de gestion collective obligatoire propre aux utilisations des oeuvres orphelines à titre isolé, et, d’autre part, un mécanisme de gestion collective étendue, afin d’encadrer les utilisations massives des oeuvres indisponibles.